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Nature en ville
- Publié le 28 mars 2024

La Ville lance un plan d'action pour la condition animale

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Crédit photo : Muriel Chaulet

Comportant 60 mesures, ce plan repose sur trois fondamentaux : les animaux sont des « êtres vivants doués de sensibilité » ; les animaux contribuent à l’équilibre des sociétés humaines ; la corrélation entre maltraitance animale et violence entre les êtres humains.

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Co-construit avec les partenaires associatifs locaux, scientifiques et institutionnels, ce plan offrira une plus grande cohérence aux actions déjà menées, en cours de réalisation, et déployées tout au long du mandat. Il s’articule autour de 4 axes : une véritable place pour les animaux de compagnie ; une cohabitation respectueuse avec les animaux liminaires ; une ville toujours plus accueillante pour la biodiversité ; une attention particulière pour les animaux captifs. 

Une véritable place pour les animaux de compagnie

Garantir une meilleure place aux chiens dans l’espace urbain avec la création de nouvelles aires d’ébats de qualité, de taille suffisante, avec un maillage équilibré sur le territoire est l’un des objectifs de ce plan. C’est notamment le cas notamment au Clos Layat (8e arrondissement). D’autres sont en cours d’étude et verront le jour d’ici à la fin du mandat.
La lutte contre l’errance féline est également prioritaire. Les associations et les bénévoles jouent un rôle important sur le terrain dans le dispositif de stérilisation des chats errants. À ce titre, la municipalité délivrera officiellement, au printemps, les premières cartes de bénévoles nourrisseurs.
Enfin, toutes et tous doivent pouvoir subvenir aux besoins de leur animal de compagnie. Par exemple, le plan d’action permet de structurer un réseau de vétérinaires solidaires pour une prise en charge des soins.

Une cohabitation respectueuse avec les animaux liminaires

Le plan d’action prévoit des campagnes d’information et de sensibilisation des habitantes et habitants sur les bonnes pratiques à adopter. Pour une cohabitation plus respectueuse des animaux liminaires (exemples : rats, pigeons...), il s’agit notamment de rappeler que les pigeons sont attirés par l’abondance des déchets alimentaires laissés à leur disposition dans l’espace urbain par les humains.

Une ville toujours plus accueillante pour la biodiversité

Les animaux contribuent à l’équilibre des sociétés humaines. L’effondrement de la biodiversité dans son ensemble rend urgente la nécessité de toujours plus protéger le vivant, animal comme végétal. Ce déclin de la biodiversité est particulièrement visible dans les villes. Au sein de la Métropole de Lyon, 21 % des mammifères des milieux humides sont menacés. Les espèces animales peuvent et doivent être intégrées au milieu urbain et tous les publics doivent être sensibilisés à la préservation des écosystèmes. 
En complément de la politique pour le climat, une véritable « politique de la biodiversité » est conduite. En ce sens, la cartographie des habitats et des espèces avec les associations partenaires, à travers l’Atlas de la biodiversité lyonnaise, qui a déjà mis en évidence 2 900 espèces animales et végétales, se poursuit.  
Afin de créer des lieux de refuge pour les animaux, la végétalisation des espaces publics, voirie, parcs, jardins se poursuit. La labellisation des cimetières de la ville comme « Refuges LPO » pour un suivi de la biodiversité et un renforcement de la végétalisation est également au programme. Objectifs : garantir des écosystèmes fonctionnels et favoriser des habitats pour le maintien et la croissance d’espèces dont les populations sont fragilisées par la fragilisation des milieux.

Une attention particulière pour la condition des animaux captifs

À travers ce plan d’action, il s'agit aussi d'améliorer la situation des animaux d’élevage. En ce sens, la Ville entend exclure les pratiques d’élevage à l’origine de souffrance animale et promouvoir une alimentation respectueuse de la santé humaine, animale et environnementale. Nouveaux menus, option végétarienne… une large place aux produits de qualité et issus de l’agriculture biologique est proposée quotidiennement dans les cantines scolaires. 
Enfin, une attention particulière est portée à la condition des animaux du jardin zoologique du parc de la Tête d’or. La municipalité prévoit un travail animal par animal, afin de déterminer lesquels seront accueillis au zoo. Les animaux sauvages en captivité ne pouvant être réintroduits dans la nature, certains pourraient partir vers des structures plus adaptées.
 

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