Gérard Collomb : ses grandes réalisations pour Lyon
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Vie municipale
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Publié le 27 novembre 2023
Gérard Collomb : ses grandes réalisations pour Lyon
Maire de Lyon pendant trois mandats, Gérard Collomb a transformé la capitale des Gaules dans de nombreux domaines. Tour d’horizon de ses principales réalisations.
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Élu Maire de Lyon en 2001, puis réélu en 2008 et 2014, sans oublier son mandat de Maire du 9e arrondissement entre 1995 et 2001, président du Grand Lyon puis de la Métropole, Gérard Collomb a mis toute son énergie pour faire évoluer, transformer la capitale des Gaules. Au point de « marquer d’une empreinte indélébile le destin de notre cité », comme l’a rappelé Grégory Doucet. De nombreux hommages rappellent actuellement les réalisations emblématiques qui ont spectaculairement transformée Lyon pendant ses trois mandats. Nous revenons ici sur les plus marquantes.
Visionnaire, il a créé dès 2005 le premier service de vélos en libre-service dans une grande ville, deux ans avant Paris. Aujourd’hui encore, les Vélo’v font le bonheur des Lyonnaises et des Lyonnais, et battent régulièrement leur record d’utilisation. Ils auront été précurseurs de la nouvelle place du vélo en ville.
Le réaménagement des Berges du Rhône, autrefois parking recevant des centaines de voitures, a permis d’offrir dès 2007 une promenade aménagée au public où il fait bon flâner à pied, ou à vélo, pour traverser la ville du nord au sud, du parc de la Tête d’or à celui de Gerland. Le tout dans un environnement végétalisé et doté d’espaces pour les familles. Les Rives de Saône appliqueront le même principe à partir de 2012.
« Maire bâtisseur », Gérard Collomb a laissé une empreinte forte dans le paysage lyonnais. À commencer dans « son » 9e arrondissement, où il a attiré de nombreuses entreprises pour remplacer les anciens fleurons de l’industrie fermés les uns après les autres. À La Duchère, un vaste plan de rénovation urbaine, actuellement dans sa seconde phase, a permis de transformer ce quartier, par l’apport de mixité sociale, d’espaces verts et de nouveaux ensembles plus agréables à vivre. La place Abbé-Pierre en est un symbole notable.
Il poursuit et développe la création d’un nouveau centre à La Confluence (2e). Autrefois relégué « derrière les voûtes » de Perrache, le quartier se dote d’immeubles signés par les grands noms de l’architecture internationale. Parfois originaux (les « cubes » en couleurs, les immeubles en décroché de la darse), ils sont souvent précurseurs en matière d’économies d’énergie ; voire dans la production d’énergie, comme le programme Hikari. Sans oublier l’objectif de mixité sociale, en imposant la présence de logements sociaux aux côtés de logements libres et de bureaux. L’écoquartier poursuit aujourd’hui sa mue.
À la Part-Dieu, est engagée la mutation du quartier d’affaires pour en renforcer à la fois la destination économique (avec les tours Oxygène ou Incity) mais aussi les espaces publics, pour en rénover les logements ou encore augmenter et améliorer la qualité d’accueil de la gare SNCF et de la plate-forme d’échanges des TCL.
Le quartier de Gerland (7e), lui aussi touché par la désindustrialisation, a trouvé de nouvelles vocations économiques, mais pas seulement. Le Biodistrict a sanctuarisé la place des industries pharmaceutiques et vétérinaires. Des nouveaux quartiers d’habitation complets, comme Bon Lait, Girondins, sont sortis de terre et ont permis d’accompagner l’augmentation de la démographie lyonnaise.
La rénovation du Grand Hôtel-Dieu aura également marqué son troisième mandat, en réhabilitant ce chef-d’œuvre architectural et en l’ouvrant à la fréquentation du public.
La création d’un vaste parc à la place de l’ancienne caserne Blandan a offert un nouvel écrin de verdure aux Lyonnais. Sur le plan des mobilités, en plus des Vélo’v, Gérard Collomb a développé le réseau de tramway à l’échelle de l’agglomération, ce qui a permis de désenclaver des quartiers grâce à un transport collectif de surface, rapide et peu émetteur de carbone.
Sur le plan des mobilités, en plus des Vélo’v, Gérard Collomb a développé le réseau de tramway à l’échelle de l’agglomération, ce qui a permis de désenclaver des quartiers grâce à un transport collectif de surface, rapide et peu émetteur de carbone.
Sur le plan des mobilités, en plus des Vélo’v, Gérard Collomb a développé le réseau de tramway à l’échelle de l’agglomération, ce qui a permis de désenclaver des quartiers grâce à un transport collectif de surface, rapide et peu émetteur de carbone.
L’agrégé de lettres classiques qu’il était a toujours placé la culture au cœur de ses actions. C’est ainsi qu’il a fait de la Fête des Lumières un événement incontournable, gratuit et en plein air autour de la tradition lyonnaise des lumignons du 8-Décembre. Soutien aussi aux grandes « maisons » locales comme Les Célestins, l’Opéra, l’Auditorium-ONL, et aux deux Biennales, de la danse et d’art contemporain, devenues des références internationales.
Il a également appuyé les structures et associations locales dans leur volonté de créer des festivals marquants dans leur domaine respectif. Les Nuits Sonores a sans doute été le plus emblématique en faisant entrer les musiques électroniques de plain-pied dans une ville que l’on présentait volontiers comme « endormie » jusqu’aux années 1990. Quais du polar, Lyon BD festival et le Festival Lumière sont quelques autres grands noms et autant de raisons de placer Lyon sur la carte des lieux qui comptent.
Même soutien aux organisateurs d’événements sportifs comme le Run In Lyon, Lyon Kayak, Lyon Urban Trail... On citera également le lifting de la « piscine du Rhône », renommée Centre Nautique Tony-Bertrand, avec la création d’un bassin chauffé pour l’hiver… Sans oublier les soirées de titres de l’Olympique Lyonnais, masculin comme féminin, célébrés à l’Hôtel de Ville depuis les années 2000.
L'action de Gérard Collomb durant ces trois mandats aura profondément transformé Lyon, plaçant la ville au rang de capitale européenne. Un immense héritage inscrit dans la grande histoire de la Cité.