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Santé
- Publié le 5 novembre 2024

Semaine nationale de la myopie 2024

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Dans le cadre de la campagne « Agissons ensemble contre la myopie », l’Institut d’Éducation Médicale et de Prévention organise « la Semaine nationale de la myopie », du 18 au 24 novembre. Objectif : braquer les projecteurs sur ce trouble de la vision et mieux faire connaître les solutions permettant d’en ralentir la progression. Car, même si elle est vécue comme une fatalité, « la myopie, ça se freine ! ».

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Face à l’épidémie mondiale de myopie, il est urgent d’agir !

De nombreux experts alertent sur l’épidémie mondiale de myopie qui ne cesse de gagner du terrain. En 2050, la moitié de l’humanité pourrait devenir myope si rien n’est fait pour en ralentir la progression.

La France est loin d’être épargnée : 15 % de myopes en 1950, 40 % en 2020 et 60 % en 2050 d’après les projections. Les plus jeunes sont les premiers frappés par cette épidémie silencieuse : un enfant sur 5 en France souffre de myopie et 510 000 enfants de 6 à 15 ans auraient une myopie évolutive.

Du 18 au 24 novembre 2024, une semaine de mobilisation générale : « Contre la myopie, j’agis ! »

La 2e édition de la « Semaine nationale de la myopie » incitera chacun à jouer un rôle actif pour stopper la spirale de la myopie, en mettant en place trois actions :

  • Prévenir la myopie des enfants en les incitant à adopter les bons réflexes au quotidien (plus de temps dehors, moins de temps d’écrans…).
  • Favoriser le dépistage précoce de la myopie en faisant contrôler régulièrement la vision des enfants et en étant attentif aux premiers signes d’alerte.
  • Échanger avec les professionnels de la vision sur les dispositifs faisant obstacle à l'évolution de la myopie des enfants vers des formes sévères à l’âge adulte.

Différentes actions de mobilisation

  • Lancement du Collectif « Ensemble contre la myopie » regroupant les principaux acteurs de la filière visuelle qui se rassemblent pour mieux lutter contre l’épidémie actuelle de myopie.
  • Organisation des premiers « États Généraux de la myopie » à Paris le 19 novembre (9h/12h30 - Maison de la Chimie). Cet événement permettra de dresser un état de lieux de l’épidémie de myopie et des moyens d’agir pour la ralentir.
  • Une semaine de sensibilisation chez les ophtalmologistes, orthoptistes, opticiens et pédiatres : les familles seront sensibilisées sur les moyens d’agir contre la myopie et pourront échanger avec les professionnels de santé.
  • Lors d'une campagne digitale autour du hashtag #contrelamyopejagis, différents influenceurs se mobiliseront pour inciter à l’action individuelle et collective (via un réel collaboratif et le lancement d’un Challenge « Dessine-moi si tu peux ! » ) pour sensibiliser au handicap visuel lié à la myopie).
  • Des actions d’information et des opérations de dépistage partout en France à l’initiative d’acteurs locaux (villes, Communautés Professionnelles Territoriales de Santé, orthoptistes, centres hospitaliers…).


 

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Colonne de droite 2

 

Les Auvergnats et Rhônalpins et la myopie : un niveau de connaissance encore insuffisant

Si 48 % des Auvergnats et Rhônalpins de plus de 18 ans déclarent être myopes, la myopie n’en demeure pas moins assez méconnue, comme le montre le « Baromètre de la myopie en France » réalisé par IPSOS pour l’IEMP en avril 2022. Un peu plus d’une personne sur deux 
(54 %) en Auvergne-Rhône-Alpes donne une bonne définition de la myopie. Les signes de suspicion de la myopie sont également assez mal identifiés, tout comme certains facteurs de risque (faible exposition à la lumière du jour, temps consacré à la lecture, travail intensif dans le cadre des études …). De plus, 89 % des Auvergnats et Rhônalpins ne savent pas que la myopie peut entraîner des complications pouvant aller jusqu’à la cécité. Enfin, pour une majorité, la myopie est considérée à tort comme une fatalité, 61 % doutant qu’elle puisse être freinée

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