De Lyon à Rio avec Zoheir El Ouarraqe

Sport

26 janvier 2016

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Zoheir El Ouarraqe, 24 ans, licencié au club de Lyon-Saint-Priest, s’entraîne aujourd’hui à l’Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance). Il reste attaché à sa région d’origine mais son esprit et ses efforts sont désormais focalisés sur Rio. L’objectif, c’est celui d’une vie de sportif : les Jeux Olympiques.

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Comment as-tu découvert la lutte ?
- Zoheir El Ouarraqe : J’étais en CM2 à l’école Claude Farrère à Saint-Priest. Comme j’étais un élève assez turbulent, le directeur m’a emmené à la lutte. Et depuis j’y suis resté.

Quelle est la différence entre la lutte libre que tu pratiques et la gréco-romaine ?
-En lutte libre, on peut utiliser toutes les parties du corps. Alors que pour la gréco-romaine, les lutteurs ne peuvent attaquer qu'avec leurs bras et le haut de leur corps.

Quelles notions associes-tu à ce sport ?
- "Ecole de vie" déjà. En pratiquant la lutte, j’ai appris énormément… "Voyage" et "partage". J’ai beaucoup voyagé grâce à ça. "Discipline" aussi. La lutte m’a inculqué beaucoup de discipline. Ca a fait de moi un homme.

Les qualités pour pratiquer ?
- En fait, il faut aimer souffrir ! Avoir mal… Les qualités ? Savoir se relever quand on tombe. Ne jamais abandonner. Ceux qui réussissent dans ce sport ce sont les gens qui n’abandonnent jamais.

Le mental est plus important que le physique ?
- Oui parce que le physique c’est quelque chose qui se travaille tout au long de sa vie. Alors que le mental, on naît avec. C’est plus difficile à forger.

Les entraînements à l’INSEP, ça se passe comment ?
- Deux entraînements pas jour, un à 11h, un à 16h30. Un peu plus de 20h de sport par semaine. De 8h à 10h30 et de 14h à 16h, on est en formation. Les semaines sont bien chargées…

Quelles sont les phases de qualification pour Rio à présent ?
- Alors, il me reste trois tournois de qualification, fin mars début avril. Le 1er est en Serbie. Ensuite en Mongolie, la semaine suivante. Et le dernier en Turquie. Il faudra arriver au moins en finale d’un de ces tournois.

Rio, ça évoque quoi pour toi ?
- Rio c’est surtout les JO. C’est le travail d’une vie, l’aboutissement. Pour aller décrocher une médaille là-bas. C’est la compétition la plus importante… Après la médaille, l’idéal serait de rester un peu pour visiter. Mais franchement que ça soit à Rio ou ailleurs pour moi c’est pas le plus important.

Qu’est-ce qui va te manquer le plus quand tu seras là-bas ?
- Franchement, rien ! Si je suis là-bas, c’est que je serai là où je dois être. Et que mes efforts auront été récompensés !

Quels sont tes meilleurs souvenirs de Saint-Priest ?
- J’ai commencé la lutte là-bas. Et j’ai tout appris à Saint-Priest. Mes plus beaux souvenirs, ils sont dans ma salle de lutte. Mes parents sont toujours à Saint-Priest donc dès que je descends à Lyon, je profite de mon passage pour retourner dans ma salle, pour aller m’entraîner. Je suis toujours licencié du club. Mon entraîneur est toujours là. C’est lui qui m’a appris à lutter. Toutes mes attaches et toutes mes racines sont là-bas.

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