Bellecour : l'oeuvre Tissage urbain se dévoile

Projets urbains

4 avril 2025

Visuel principal
Romain Froquet

Lors des derniers étés, impossible de traverser la place Bellecour sans prendre un fort désagréable “coup de chaud”. L’installation, qui débute ce mois-ci (jusqu'en juin), de l’oeuvre Tissage urbain, va permettre de pouvoir enfin y flâner ou faire une pause… au frais, dès juillet. Le projet en détails avec Romain Froquet, l’artiste qui l’a conçue.

Contenu

Une fonction

« Les grandes lignes de ce projet sont : la création d’une oeuvre, éphémère (5 ans), qui crée de l’ombrage et une zone de fraîcheur. C’est donc une oeuvre qui a une fonction. Elle est constituée de longs voiles sous lesquels on pourra cheminer.
Sur la place Bellecour, il y a énormément de flux piétons. C’est le premier élément que j’ai pris en compte pour la conception, en lien avec l’architecte Tristan Israel. Nous avons aussi intégré le fait qu’il faut laisser des espaces libres pour les nombreux événements. »

Une histoire

« J’ai imaginé cette création comme une grande peinture, comme si la place Bellecour était ma toile. J’ai donc travaillé sur des photos aériennes. Bien que je sois Lyonnais - j’ai quitté Lyon à l’adolescence -, j’ai fait un gros travail de recherche sur Lyon. Avec Tristan Israel, nous voulons créer une oeuvre qui a du sens pour les habitants. Par exemple, j’ai tenu compte des couleurs de la ville. Trois couleurs dominent : bleu, vert et jaune. De plus, on s’est inspiré de la forme des métiers à tisser des canuts pour créer les supports et ils seront en bois. »

Un défi technique

« Techniquement, les toiles (constituées de 5 à 7 bandes) feront 7 m de large. Soit une superficie totale de plus de 1 500 m2. Elles seront situées à 5 m de hauteur. Elles sont confectionnées localement sur des métiers à tisser. C’est aussi un acteur local qui assure l’impression. Ces voilages vont tenir avec des câbles métalliques, il faut quelque cho se de léger, qui résiste au vent, à la pluie. Il y a énormément de contraintes. »
 

Crédit image : © Jules Hidrot

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