4ème Convention Patrimoine signée entre l’Etat et la Ville de Lyon

Patrimoine

26 septembre 2019

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Une nouvelle fois, l’État et la Ville de Lyon ont signé une convention les engageant à poursuivre, débuter ou lancer des études pour la restauration du patrimoine.

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Point sur les priorités définies 

Résolument tournée vers l’avenir, Lyon n’en oublie pas pour autant son passé. Il lui donne son supplément d’âme et constitue une grande part de son attrait. C’est pour cela que la ville vient de renouveler sa coopération avec l’État via une 4e convention patrimoine. S’étendant de 2019 à 2024, celle-ci porte sur un budget prévisionnel de 11,4 M€ dont 2,8 M€ financés par l’État.

"Ce partenariat pluriannuel est au service de la restauration, de la préservation et de la valorisation", précise l’Adjoint au Patrimoine.

Pour ce nouvel acte, "consolidation" est le maître-mot, car il prévoit en premier lieu l’achèvement d’opérations déjà engagées. Sont notamment concernées les églises Saint-Bruno-les-Chartreux (1er), Saint-Bonaventure (2e), Saint-Nizier (2e) et Saint-Irénée (5e). Pour certains de ces édifices, le mécénat privé constitue, en appui, un précieux soutien.

Au programme également des cinq prochaines années, les statues Le Rhône et La Saône des frères Coustou, situées sous Louis XIV place Bellecour qui, en très mauvais état, nécessitent d’importants travaux. Elles seront emmenées en atelier pour être restaurées. Afin d’être préservées des intempéries et des dégradations pouvant survenir lors de manifestations sur la place Bellecour, elles prendront ensuite place au pied du grand escalier du musée des Beaux-arts accessible sans billet d’entrée. Elles resteront donc visibles.

Le patrimoine naturel est aussi un axe essentiel de la convention. Celle-ci envisage ainsi la requalification du jardin du Rosaire ainsi que le lancement d’études des besoins au sein des parcs de la Tête d’Or et de la Cerisaie (4e).
Enfin, une étude sera lancée pour restaurer le jardin archéologique du Vieux-Lyon, situé contre la cathédrale Saint-Jean, et y créer un espace vert de qualité.

Colonne de droite 1

Régis Neyret, sauveur du Vieux-Lyon, n’est plus

Imagine-t-on une autoroute en lieu et place du Vieux-Lyon ? Non, et pourtant, c’est bien en opposition à ce projet que Régis Neyret s’est mobilisé au début des années 1960. Pour sauver le quartier – jugé alors insalubre -, il obtint du ministre André Malraux la création du premier "secteur sauvegardé" de France sur les 25 ha d’emprise en 1964. C’est lui encore qui, avec Didier Repellin, Architecte en Chef des Monuments Historiques, a réalisé le dossier ayant permis, en 1998, l’inscription du centre historique de Lyon sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Autrement dit, les succès touristiques d'aujourd’hui lui doivent beaucoup. Ce journaliste de profession, grand amoureux de sa ville, s’est éteint le 14 septembre 2019 à l’âge de 92 ans, quelques mois après son épouse, Annie, Présidente d’honneur de l’association Renaissance du Vieux-Lyon.
Peu avant sa disparition, la Ville lui avait proposé que le prix Citoyens du patrimoine, décerné chaque année à ceux qui se sont distingués en faveur de l’histoire locale, adopte le nom d’"Annie et Régis Neyret". C’est désormais le cas. Leur œuvre restera…

Découvrez l'interview de Régis Neyret à l'occasion de la célébration des 20 ans de l'inscription du site historique de Lyon au patrimoine mondial par l'UNESCO.

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