Cité internationale de la Gastronomie : ouverture à l’automne
Sur 4000 m2, la Cité de la Gastronomie propose une plongée dans l’histoire de l’alimentation, et met en valeur ses bienfaits pour la santé, au sein de la dernière tranche de la réhabilitation du Grand Hôtel-Dieu. Visite guidée.
À l’automne 2019, Lyonnais et touristes pourront profiter pleinement de la première Cité Internationale de la Gastronomie de France ; celles de Dijon, Rungis et Tours étant attendues pour plus tard. Elle compte 4000 m2 accueillis sous le Dôme des Quatre-rangs, la partie la plus ancienne du Grand Hôtel-Dieu (du 16e au 18e siècle). Passée l’entrée, dotée d’une boutique et d’un café, le visiteur découvre la majesté des lieux depuis le niveau consacré à l’exposition permanente : au-dessus de lui, il contemple les 32 m de la coupole du dôme, somptueusement rénové.
Autour, les équipes du Musée des Confluences et la société anglaise CassonMann, préparent un menu « à la carte » sur 1200m2 d’expo permanente où l’on peut choisir son parcours.
Un atlas gastronomique interactif permet de faire le tour du monde du goût sur 30 m de long. Une salle consacrée à l’histoire des lieux déroule le fil rouge de la Cité : ce lien entre alimentation, gastronomie et santé abordé de façon ludique.
La Salle dite « Le Repas » s’attache elle, au… repas gastronomique français, dont l’inscription au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco a tout déclenché.
Enfin, celle du « Banquet », très attendue des Lyonnais. Dans un décor de bouchon, ils s’attablent en compagnie des chefs qui ont marqué la région : la Mère Brazier ou Paul Bocuse, accompagné de son « piano » - une tonne à la jauge -, pour parler tablier de sapeur, quenelles et autres lyonnaiseries…
Au premier étage, la gastroludothèque offre aux familles un espace pédagogique pour comprendre le cycle de l’alimentation.
À raison de 4 par an, les expositions temporaires concoctées par l’exploitant MagmaCultura proposent des expériences culinaires autour d’un pays (le Japon est déjà annoncé), d’un produit (le blé…). Sont annoncés, une muséographie moderne (tablettes) où tous les sens du visiteur sont sollicités (le goût, mais aussi la vue, l’odorat…). Le dernier étage consiste en une cuisine où des chefs proposent ateliers, démonstrations et… dégustations.
La Cité internationale de la gastronomie, c’est aussi une rénovation qui met en valeur ce joyau du patrimoine, notamment la célèbre apothicairerie magnifiée par une projection. C’est aussi une façon de se projeter dans l’avenir. Outre une salle consacrée aux enjeux de l’alimentation de demain, un espace de co-working veut favoriser les initiatives locales.