Des graines à troquer dans les bibliothèques
Dans la moitié des bibliothèques de la ville, pour passer de la culture à la nature (et inversement !), il y a juste l’épaisseur d’un sachet de graines dont le public peut s'emparer. C’est ouvert à tous, il suffit de s’engager à en rapporter. Un cercle vertueux en faveur de la biodiversité.
Les grainothèques refleurissent dans les bibliothèques à chaque nouveau printemps. « Une grainothèque ? Elle prend tout simplement la forme d’un meuble regorgeant d’enveloppes toutes prêtes dans lesquelles on verse une dizaine de graines à planter aux beaux jours et que tout un chacun peut prélever », déclare Sabrina Abramovitch, coordinatrice du réseau des grainothèques au sein de la Bibliothèque municipale de Lyon et responsable de la bibliothèque Saint-Rambert. Il n’est pas nécessaire d’être abonné pour se servir mais « si on peut prendre selon son besoin, on doit rapporter quand on a récolté », prévient la coordinatrice. Pour la récolte, « ce n’est pas compliqué. Tous les conseils sont donnés sur place par la personne référente de la grainothèque. De plus, il y a des carrés potagers dans pratiquement tous les établissements concernés donc on peut voir comment procéder. »
Légumes, aromates, fleurs…, le nombre des variétés est vaste. Un impératif, toutes les graines sont bio. Les hybrides, non reproductibles d’une année sur l’autre, ne sont pas tolérées. En outre, les espèces locales, adaptées au terrain lyonnais, sont privilégiées.
En plus de la satisfaction de créer son petit jardin, de goûter les fruits de sa production, - souvent de savoureuses tomates cerise ou des fraises naturellement parfumées -, on peut aussi se réjouir d’apporter sa petite pierre à la biodiversité. Et ça, ce n'est pas rien !
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