Aux origines du 8 décembre
En 1850, les autorités religieuses lancent un concours pour la réalisation d’une statue, envisagée comme un signal religieux au sommet de la colline de Fourvière. La suite, c'est Gérard Corneloup, journaliste et historien qui nous la raconte...
La Fête des lumières fait aujourd’
Si Lyon fut des siècles durant une ville de commerce, une ville de foires, une ville de la soie, Lyon fut aussi, par tradition, une ville festive, porteuse d’événements populaires, qui ont scandé sa vie et celle de ses habitants.
Dans la période qui suivit les révoltes de 1831, 1834 et 1848, la cité connait une période de troubles, marquée par les conflits sociaux, par des inondations récurrentes, mais aussi par la transformation de la ville avec le rattachement des communes limitrophes de Vaise, de
C’est en ces temps difficiles que, le 8 septembre 1852, on décide d’installer sur le clocher de Fourvière une statue dorée de Marie, mais les inondations obligent à annuler cette journée. L’évènement est reporté au 8 décembre, journée mariale célébrant l’Immaculée Conception. Toute une série de manifestations religieuses est prévue, et le soir, les Lyonnais illuminent leurs fenêtres avec des bougies placées dans des verres de couleur. Le mauvais temps gâche les cérémonies officielles mais, les éléments s’étant calmés, les Lyonnais décident alors, de plus en plus nombreux, d’illuminer leur demeure.
La Fête des lumières est née, signe d’une communion populaire où le peuple de Lyon se retrouve dans un esprit de solidarité. C’est là l’esprit de la Fête, l’esprit des lumignons déposés aux fenêtres.
Années après années, la composante religieuse et officielle de la Fête du 8 décembre se double donc d’une composante festive et populaire, pour devenir aujourd’
Gérard Corneloup, journaliste et historien.