Jardin Rosa Mir : une restauration remarquable

Nature en ville

23 juin 2016

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Le jardin Rosa Mir est l’œuvre de Jules Senis Mir, maçon espagnol et artiste autodidacte. En 1951, il arrive à Lyon avec sa femme et ses deux fils et s’installe au numéro 83 grande rue de la Croix Rousse. L’année suivante, un cancer de la gorge l’oblige à un long séjour à l’hôpital Edouard Herriot. Pour marquer sa rémission, il se promet de réaliser un jardin extraordinaire.

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Une histoire originale

Jules Senis Mir achète donc le terrain contigu à sa propriété ; une parcelle de 400 m² environ située derrière les immeubles de la grande rue de la Croix Rousse et ouvrant sur la cour intérieure.

Une fois son jardin réalisé, Jules Senis Mir dédiera son œuvre à sa mère et à la Sainte Vierge à qui il disait devoir sa guérison. C’est pourquoi on trouve le nom de sa mère « Rosa Mir Mercader » inscrit à l’entrée du jardin et la statuette de Notre Dame de Lourdes, abritée sous une petite grotte à l’ouest du jardin.

Construit entre 1957 et 1977, ce jardin aux inspirations arabo-andalouses est composé de matériaux accumulés depuis plusieurs années (galets de rivières, cailloux ramassés sur les chantiers, coquillages des restaurants des Halles..), auxquels viennent s’ajouter des coquillages ramenés d’Afrique et d’autres pays par des amis.

Jules Senis Mir n’avait pas de plans ou de dessins préparatoires, il « avait tout dans la tête ». Il a ainsi avoué avoir réalisé cet ouvrage uniquement pour son plaisir, son jardin qu’il avait coutume d’appeler « le petit caillou ».

Devenu la propriété de la ville de Lyon en 1987, il est inscrit le 24 décembre de la même année à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques et est également inventorié au titre du patrimoine remarquable du XXème siècle.

Une restauration conforme à la conception initiale

Au fil du temps, le jardin s’est peu à peu abîmé : le sol s’est fendu, certaines structures ont chutées et se sont brisées. Les parements et ornements se sont fissurés, détachés, cassés, usés et ternis.

Jules Senis Mir n’a jamais défini préalablement la palette végétale qu’il souhaitait utiliser pour le jardin Rosa Mir. Il n’existe aucun plan et le jardin a été agrémenté au fur et à mesure, avec des végétaux donnés par des amis ou trouvés chez des producteurs locaux. Malgré tout, Jules Senis Mir avait une vision claire de ce qui pouvait pousser sur cet espace qu’il voulait « extraordinaire ».

Les nouvelles plantations sont essentiellement issues de palettes de « rocailles sèches » ; elles ont été produites en grandes quantités, compte-tenu de la nécessité de planter densément de très petits végétaux. Le site est composé de différents éléments qui accueillent les plantations.

Modalités d’ouverture

En savoir plus sur le jardin Rosa Mir

 

 

 

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