Végétalisation, biodiversité, condition animale et alimentation

Il est urgent pour le climat, la biodiversité, notre qualité de vie et notre santé de redonner une place centrale à la nature en ville. À l’heure du dérèglement climatique, il faut également adapter la ville à la multiplication des canicules et aux phénomènes extrêmes (pluie, vent, etc.). L’objectif est de multiplier les nouveaux espaces végétalisés partout où cela est possible et de développer la pleine terre afin de rafraîchir la ville et de permettre à la biodiversité de se développer. La Ville de Lyon œuvre pour offrir à chacune et chacun un accès à la nature au quotidien au plus proche de son lieu de vie. Pour cela, elle réalise une végétalisation massive des espaces de vie et des espaces publics (écoles, crèches, résidences, voies vertes, parcs et jardins, fermes et vergers…) et elle œuvre à préserver la végétation existante. A terme, le développement de la nature en ville repositionnera l’humain au cœur de la cité tout en accordant une vraie place à l’animalité urbaine, en faisant de Lyon une ville exemplaire du respect du bien-être des animaux domestiques et sauvages. Enfin, pour faciliter une alimentation plus locale, bio et durable, la Ville tisse et renforce les liens avec les territoires ruraux voisins.

La feuille de route de la mandature

Veiller à ce que nos objectifs de végétalisation et d’adaptation de notre ville au dérèglement climatique soient atteints au cours du mandat.
Végétaliser partout où cela est possible.
Assurer des continuités écologiques urbaines pour la faune et la flore.
Protéger les milieux sensibles et fragiles.
Protéger la ressource en eau, bien commun qui doit être accessible à toutes et tous.
Améliorer le bien-être de l'ensemble des espèces animales, domestiques, liminaires ou sauvages.
Établir un lien régulier et mutuellement bénéfique entre la ville et la campagne.
Soutenir toutes les démarches d’agriculture urbaine.
Veiller à la résilience alimentaire de notre territoire et à une offre alimentaire saine et accessible à tous.

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À Lyon, la nature gagne du terrain

Des plantations partout où c’est possible ! Depuis le début du mandat, 8,5 hectares de surfaces ont été végétalisées et plus de 7 000 arbres ont été plantés par la Ville de Lyon et la Métropole de Lyon. Les essences sont sélectionnées pour leur résistance aux fortes chaleurs. Chaque année, un verger est créé dans chacun des 9 arrondissements. Ces vergers sont ouverts aux habitants et habitantes, invités à se les approprier. Micro-implantations florales, jardinières en pied d’immeubles ou plantations en pieds d’arbres, les Lyonnaises et les Lyonnais ont également été à l’initiative de très nombreux jardins de rue. Côté construction, pas de nouveau bâtiment sans augmenter la surface de pleine terre : pari tenu par les permis de construire accordés par la Ville avec un gain de 40 000 m² entre 2020 et 2023.

De nouveaux espaces de respiration au cœur de la ville

La végétalisation de Lyon se matérialise par l’agrandissement et la création de nouveaux espaces verts.

Le parc des Balmes laissera une place importante à une nature non domestiquée. Au cœur du quartier de la Part-Dieu, un boisement s’élèvera bientôt au niveau de la rue du docteur Bouchut, substituant par une canopée la vue sur les tours. Le parc des Balançoires offrira aux anciens et nouveaux habitants et habitantes de Gerland un nouvel espace de nature accessible.

Parmi les autres grands projets, le parc Blandan verra sa dernière phase réalisé et sera connecté au cimetière de la Guillotière végétalisé grâce à un apaisement et une végétalisation de la rue de l’Épargne.

Par ailleurs, la Ville va restaurer le jardin du Rosaire, agrandir le parc des Chartreux, créer de nouveaux jardins dans des quartiers très denses comme à Lyon 8 – jardin Schwartz ou Lyon 9 – jardin Tissot, configurer un nouveau parc à Confluence ou encore mener d’importants travaux au parc de la Tête d’Or.

L’autre Lyon – Thurins

Lyon et Thurins – agréable commune des Monts du Lyonnais facilement accessible en bus depuis Gorge-de-Loup – désirent tisser le lien entre ville et campagne en mode coopératif. Le « contrat de réciprocité » signé en 2024 ambitionne d’optimiser les complémentarités entre la grande ville et la commune rurale.

Un exemple concret : à l’heure actuelle, sur la soixantaine de producteurs et productrices que compte Thurins, une vingtaine sont présents sur les marchés alimentaires lyonnais. Ces producteurs et productrices permettent aux Lyonnaises et Lyonnais de consommer des produits locaux, bio et de saison. De leur côté, Lyonnaises et Lyonnais contribuent au maintien de l’activité agricole dans le Rhône.