Santé de l’habitat

Une humidité importante et persistante, des odeurs anormales, des contaminations par des conduits de ventilation : plusieurs signaux doivent vous alerter des éventuels risques de salubrité de votre logement.

Une enquête réalisée par les techniciens de la Direction de la santé de la Ville de Lyon permettra d’engager, s’il y a lieu, une procédure d’insalubrité.

L’habitat a longtemps été un grand consommateur de plomb (canalisations) et de produits dérivés comme les peintures  aux sels de plomb. Depuis 1948, la loi interdit l’usage du plomb et des produits dérivés dans les habitations.

Si vous habitez un immeuble datant d’avant 1948, prenez notamment garde aux peintures écaillées de votre logement et des parties communes. 

Le cas échéant, prenez contact avec la Direction de la Santé
de la Ville de Lyon.

L’utilisation de l’amiante est totalement interdite depuis 1997 car les fibres qui la composent sont cancérigènes. Cependant, l’amiante est toujours présente dans de très nombreux bâtiments construits avant cette date et peut constituer un risque pour la santé.

En effet, les matériaux et produits contenant de l’amiante peuvent libérer des fibres d’amiante en cas d’usure anormale ou lors d’interventions mécaniques (perçage, découpe, etc.) conduites sans précaution.

Les propriétaires doivent constituer un dossier technique amiante et le communiquer aux occupants du logement concerné.

Rats, termites, chenilles processionnaires, moustiques : certains nuisibles restent indésirables dans les logements. Sachez détecter les premiers signes de leur présence, avant que les dégâts ne soient irrémédiables, et signalez-les à la Direction de la Santé
de la Ville de Lyon.

La mérule est un champignon qui se nourrit en dégradant le bois, notamment les charpentes et boiseries des maisons humides et mal aérées.

La présence de mérule doit obligatoirement être déclarée.

La Ville de Lyon travaille en partenariat avec des spécialistes du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) sur des projets pour améliorer les connaissances sur la Qualité de l’Air Intérieur (QAI). Les principaux bâtiments municipaux, dont notamment les écoles, profitent de cette veille sanitaire permanente.

Chez vous aussi, mettez en place des stratégies efficaces pour améliorer la qualité de l’air que vous respirez :

• limitez l’usage des aérosols et vaporisateurs ;
• limitez les produits d’entretien ;
• éliminer les produits d’entretien qui n’affichent pas leur composition ;
• éviter les mélanges de produits ;
• éliminer les biocides d’usages courants qui contiennent du lindane, du dichlorvos, du chloropyrifos, du paradichlorobenzène, de la perméthrine, du benzoate de benzyl et de l’endosulfan ;
• préférez les produits étiquetés "sans solvant" ;
• pour votre mobilier, préférez les essences de bois qui ne nécessitent aucun traitement.