Zoom sur le quartier de La Confluence

Projets urbains

24 juin 2024

Voilà quinze ans que La Confluence se transforme pour être ce qu’elle est aujourd’hui : un quartier à part entière. La Saône toute proche, les grands espaces piétonniers où cheminer en toute tranquillité, des lieux culturels, des événements… elle possède tout le nécessaire pour y vivre et passer du bon temps.

L’événement de l’été à La Confluence ? Sans conteste, l’ouverture du Caterpilou (photo) ! Cette aire de jeu monumentale de 1 200 m2 en forme de chenille a pris place à côté de la Station Mue bien connue des habitants du quartier. Et pour les autres Lyonnais ? Un coup de tram T1 ou T2 depuis Perrache arrêt Montrochet et hop, on y est !
À la Station Mue, on voit des spectacles de danse, de théâtre, on écoute de la musique, on peut faire du sport, jouer, entre autres, dans le Caterpilou ou… rien, juste se détendre. Par exemple, après des glissades à la patinoire Charlemagne, du shopping au pôle de commerces et de loisirs, une expo au musée des Confluences, avant un concert au Marché gare ou au Périscope.

Vers 23,5 m2 d’espaces verts par habitant

S’il est résolument contemporain, avec ses bâtiments à l’architecture moderne et la sobriété énergétique pour principe appliqué aux programmes de construction, le quartier offre de nombreux espaces où profiter des effets positifs de la nature. Ainsi, le long de la Saône, au square Delfosse, dans les jardins aquatiques Ouagadougou et Couty, aux jardins d’Erevan ou Rosset ; ou en se dirigeant vers le confluent, le long du cours Charlemagne, au Champ sans oublier le jardin du musée des Confluences.
Auxquels s’ajoutent l’allée Canopée (rue Montrochet), ses 150 arbres et 33 % de pleine terre retrouvée et d’autres projets. Soit 23,5 m2 d’espaces verts par habitant d’ici à 2030 (Sainte-Blandine inclus) !

En savoir plus : Maison de La Confluence, 73 rue Smith / lyon-confluence.fr

La MJC Confluence veut mixer les quartiers

Même implantée à quelques mètres de la Saône, la MJC Confluence « rayonne jusqu’à Bellecour », remarque le directeur Nils Aïnas. Et pour cause, elle est la seule structure socio-culturelle du quartier. Un seul bâtiment “mère”, mais une galaxie d’annexes pour abriter ses quelque 150 activités et pas moins de 3 000 adhérents ! Parmi ces lieux épars, le pôle de vie sociale Renée Dufourt, la Halle aux fleurs, les écoles Tillion, Aubrac, Alix, Brazier, le jardin Gilibert, les gymnases Chanfray et ondé, les salles Sala et Bourgelat…
Un éclatement qui « permet de toucher tous les publics. Entre Bellecour, Ainay, Sainte-Blandine, La Confluence autour de la darse, les conditions de vie sont très différentes. Notre grand enjeu est de réussir à mixer tous ces quartiers. »
Un événement va en offrir l’occasion, la fête de quartier Hippo’camp, le 24 juillet de 16h à 21h, place de l’Hippodrome. Tous les acteurs culturels s'y réunissent autour de nombreuses animations. À ne pas louper !
28 quai Rambaud / 04 78 38 49 69 / mjc-confluence.fr

C'est pour bientôt !

Jusqu’au 28 septembre, programme estival de la Station Mue sur lyon-confluence.fr/fr/bienvenue-la-station-mue.
Le 27 juin à 20h, Culture clip : la finale ! Découvrez le meilleur du clip lyonnais et votez pour votre préféré ! Au Marché gare. marchegare.fr
Du 28 au 30 juin, Festival Entre Rhône et Saône. entre-rhone-et-saone.fr
Le 3 juillet de 15h à 18h, inauguration du Caterpilou à la Station Mue.
Le 3 juillet à 19h, Le Loup en Slip, théâtre (dès 4 ans), par CréACT'itude au jardin aquatique Ouagadougou. Dans le cadre de Tout l’monde dehors !
Le 23 août à 18h, Quand le ]FD’A[ Quartet jazze les comptines enfantines #2 (dès 4 ans), par Skaraphone, square Delfosse. Dans le cadre de Tout l’monde dehors !

TÉMOIgnAGE

Zelda Prost, pour une inclusion réussie au Zibou lab

Avec Guilhem Botazzi, nous allons ouvrir le Zibou lab au 71 rue Smith, en octobre. C’est à la fois un café, un coffee shop, une boutique handi-responsable et une galerie d’art spontané. Ce sera un endroit chaleureux et sympathique où se retrouver entre collègues, amis, famille… Signes particuliers : l’équipe inclura des personnes porteuses de troubles du neuro-développement sévère et des soignants pour les accompagner dans leurs tâches et dans la communication avec les clients. C’est une première en France sur ce type de handicap.

Pourquoi créer ce lieu ?

Parce que ces personnes ont du mal à trouver des espaces qui leur sont adaptés. Elles doivent soit rester à domicile, soit être placées en institution. Elles ne peuvent pas travailler dans des ESAT (Établissements et services d'aide par le travail). Les usagers du Zibou lab travailleront deux heures par semaine pendant environ 6 mois. Cela doit leur être utile, leur servir de support pour progresser vers l'autonomie. De plus, ce lieu vise à déstigmatiser le handicap et déconstruire les appréhensions qui y sont liées auprès du grand public. En plus de la restauration, de la boutique etc., nous prévoyons des événements comme des ateliers manuels et artistiques partagés, des conférences... Nous souhaitons que les clients viennent d'abord chez nous parce qu'ils s'y sentent bien et qu'ils y trouvent des services de proximité qui leur correspondent.

Pourquoi à Lyon ?

Nous sommes des soignants, et nous avons tous ou travaillons encore à Lyon. De plus, il y a une dynamique et un réseau ici qui n'existent pas dans les plus petites villes. Pour ce projet, nous collaborons avec le pôle hospitalo-universitaire ADIS (Autisme, neuroDéveloppement et Inclusion Sociale) du Vinatier, la Fondation Ove, l'Alged et l'Adapei. La Ville et la Métropole de Lyon ainsi que la Région Auvergne Rhône-Alpes nous soutiennent.

À quoi fait référence le nom Zibou lab ?

Le nom “Zibou” vient de mon frère qui était concerné par ces troubles, justement il aurait aimé travailler de temps en temps. Et “lab” parce que ce ne sera pas seulement une expérience de travail pour les personnes en situation de handicap mais aussi sociale et culturelle pour tous, usagers comme clients.