Conseil consultatif lyonnais COVID : le point à mi-parcours
Mis en place au mois de novembre, le Conseil Consultatif Lyonnais COVID (CCLC) arrive déjà à mi-parcours. Cette instance consultative a été mise en place afin de répondre à un enjeu de démocratie sanitaire, et suivant les recommandations du Conseil scientifique COVID 19 placé auprès du Gouvernement. 300 personnes le composent : 180 habitants et 120 représentants d’acteurs locaux.
Son but est de produire des avis par le biais :
- d’enquêtes numériques mensuelles (à destination des 300 membres du CCLC),
- et/ou d’ateliers mensuels en présentiel (30 personnes environ, tirées au sort parmi les deux panels habitants et représentant d’acteurs locaux).
3 ateliers ont déjà eu lieu en présentiel en décembre 2020, janvier et février 2021 et deux enquêtes numériques ont été réalisées.
Pendant 6 mois, les membres de ce conseil sont sollicités pour donner leurs avis sur les mesures mises en œuvre par la Ville pour vivre avec le virus et contribuer ainsi à leur amélioration :
- À court terme, sur la gestion de l’urgence,
- À moyen terme, sur l’anticipation des actions nécessaires et/ou souhaitées pour la sortie de crise,
- À long terme sur la préparation des changements nécessaires pour vivre avec la COVID 19 dans la durée et travailler à augmenter la capacité de résilience de la ville.
Le Conseil consultatif produit des avis collectifs lors de chaque atelier, qui sont systématiquement présentés aux élues pilotes de la démarche - Chloë Vidal, Adjointe à la démocratie locale et redevabilité, évaluation et prospective, et vie étudiante et Céline De Laurens, Adjointe en charge de la santé et prévention et de la santé environnementale - puis à la cellule de gestion de crise sanitaire de la Ville de Lyon.
Selon un principe de redevabilité, ils sont également présentés en commissions municipales (et publiés sur lyon.fr) ; des retours sur la prise en compte de l’ensemble des contributions, seront adressés aux membres du Conseil consultatif lyonnais COVID.
Une instance qui s’adapte à l’actualité
- La première session de décembre portait ainsi sur l’amélioration des messages de prévention, et sur l’accompagnement des cas positifs et cas contact au COVID. Suite à la publication de l’avis, des solutions concrètes ont été apportées avec par exemple la mise en place de médiateurs santé au centre de dépistage de Gerland pendant les fêtes répondant à un enjeu de dialogue individualisé.
- Le deuxième avis, portait lui sur l’accompagnement des lieux culturels pendant la période de crise sanitaire, il a été présenté en cellule de crise et son instruction est en cours.
- Enfin, le troisième avis, rendu samedi dernier porte, d’une part, sur le partage d’actions à prioriser pour pallier à la précarité des jeunes et des étudiants, ainsi que sur une réflexion collective autour de la place des jeunes et des étudiants dans la ville de demain.