80e anniversaire de la Libération de Lyon

Commémoration

3 juillet 2024

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80 ans de la libération de Lyon : 1944-2024

Le 3 septembre 2024, Lyon commémore les 80 ans de la Libération.

Contenu

Il est dix heures du matin lorsque la 1re Division Française Libre franchit le pont de l’Homme de la Roche et rejoint la place des Terreaux. Après de longs mois d’occupation, de répression, de rationnement, Lyon est libérée. 


« 80 ans après les événements, alors que les derniers acteurs cèdent la place aux derniers témoins,  notre devoir est de transmettre. Nous rendons hommage aux femmes et aux hommes qui ont combattu pour que la paix règne à nouveau en Europe. Souvenons-nous des souffrances engendrées par une idéologie mortifère et célébrons l’alliance en faveur de la démocratie, de la Liberté et de la justice sociale qui l’a vaincue. » Grégory Doucet, Maire de Lyon

"Faire cérémonie, ensemble"

Le rendez-vous est donné pour la cérémonie de commémoration sur la place Bellecour à 16h15. Ce temps protocolaire est ouvert à toutes et tous

Deux personnalités seront honorées : messieurs Henry Peyrelongue, commandeur de la légion d’honneur, et Roger Leroy, chevalier de la Légion d’honneur, tous deux anciens résistants.

La cérémonie se déroulera en présence des troupes qui portent l’héritage des Libérateurs :
-    La 1re Division des Forces Opérationnelles de l’armée de Terre de Besançon
-    La 13e Demi Brigade de la Légion Etrangère du camp du Larzac en Lozère
-    Le 68e Régiment d’Artillerie d’Afrique de la Valbonne
-    Le 7e Bataillon de Chasseurs Alpins de Varces
-    Le 1er Régiment de Spahis de Valence
-    La 36e division d’infanterie américaine en activité au sein de la garde nationale du Texas 
-    Le 1er régiment de fusiliers marins dont le patrimoine est gardé par l’Ecole des Fusiliers Marins de Lorient
-    Le bataillon de marche du Pacifique dont le patrimoine est gardé par l’équipe de rugby militaire du XV du pacifique
-    Le 1er régiment d’artillerie de marine dont le patrimoine est détenu par le centre de formation initial militaire de Coëtquidan
-    1er  Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine de Bayonne qui représente les Commando SAS


De nombreux élèves et leur famille participent à ce temps forts : l’école Berthelot de Lyon, prochainement renommée école Denise Domenach-Lallich, les sections internationales américaines des collèges Paul-Emile Victor (Rillieux-la-Pape) et Elsa Triolet (Vénissieux), le collège Verazzanne (Lyon 9e) et le centre scolaire Saint-Charles (Rillieux-la-Pape). 

Célébrer 

À 18h30, toutes et tous sont invités à entrer dans le cortège pour une déambulation festive depuis Bellecour jusqu’à l’Hôtel de Ville, portés par la musique d’artillerie et des danseurs. Les clochers des églises de Lyon résonneront dans les rues de Lyon à cette occasion, comme elles le firent en 1944. 

L’Hôtel de Ville de Lyon ouvre ses portes pour une soirée de célébrations : sur des airs de jazz musette interprétés par l’Accordé Swing Quartet, danses, restauration, photobooth et jeux animent la Cour d’honneur de l’Hôtel de Ville, dans une ambiance joyeuse de bal populaire.

À cette occasion, les élèves présenteront les travaux réalisés durant l’année, en particulier, les vidéos de témoignages de Raymond Drevet, Fortunée Metz et d'Hélène Akierman. Jeunes témoins de la Libération de Lyon en 1944, ils ont accepté d’être interviewés par les élèves en CM2 de l’école Berthelot. Les élèves du collège Verazanne chanteront l’hymne américain et les lycéens de Japy une chorégraphie proposée pour l’occasion. 

Au cœur de l’événement, la Ville de Lyon présente l’exposition « Lyon libérée », visible du 3 au 22 septembre. Du printemps 44 à la Libération, l’exposition revient sur les bombardements, le quotidien difficile, les massacres, l’arrivée de la 1ère  DFL menée par le Général Diégo Brosset. La vie des Lyonnais et des Lyonnaises est alors en suspens dans l’attente du débarquement, la joie de la Libération mais aussi l’incertitude : la guerre n’est pas terminée. 

Cette exposition a été réalisée par la Ville de Lyon, sous le commissariat d’Isabelle Rivé, directrice du Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation, avec l’aimable participation du musée Malartre et du musée du patrimoine des Armées. 

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