Progressistes et Républicains

Au fil de Lyon : novembre/décembre 2024

Préparer l'avenir demande d’être pragmatique et de savoir écouter

À l’heure où les débats se polarisent et où les positions dogmatiques figent les échanges et bloquent toute avancée constructive, jusque dans notre ville, il nous apparaît plus que jamais nécessaire de renouer les dialogues et de se mettre en posture d’écoute de toutes et de tous.
Car ce n’est que dans l’écoute sincère, celle qui permet de comprendre l’autre sans jugement préalable, que nous trouverons des solutions aux défis de notre époque.

Le pragmatisme, loin d’être un renoncement aux idéaux, doit être perçu comme le moyen le plus à même de les réaliser concrètement.

Nous devons accepter que l'efficacité prime sur la pureté idéologique. Loin des querelles théoriques, ce sont les résultats qui importent. C’est en faisant converger des points de vue différents que nous pourrons bâtir des ponts plutôt que des murs.

Georges Képénékian, Béatrice Gailliout, David Kimelfeld, Laura Ferrari

Au fil de Lyon : septembre/octobre 2024

Nous devons repenser notre modèle politique

Les récentes élections, aussi bien européennes que législatives ont démontré que notre modèle démocratique, basé sur le fait majoritaire et en capacité de ne réellement fonctionner que dans le cadre d’une majorité absolue, ne convient plus aux aspirations de nos concitoyens. 
Alors que les tensions se renforcent et que les velléités hégémoniques des différents blocs politiques se heurtent aux aspirations plus diverses des françaises et des français, il nous apparaît important de favoriser le dialogue et l’échange. De favoriser un débat sincère et apaisé.
Pour cela, une meilleure représentation de chacun, par la réintroduction d’une plus grande part de proportionnelle et un véritable respect des minorités est indispensable.

Georges Képénékian, Béatrice Gailliout, David Kimelfeld, Laura Ferrari. 

Au fil de Lyon : juillet/août 2024

La culture est bien plus qu’une dépense

Le choix entériné par le Maire de Lyon de fusionner les délégations aux finances et à la culture est une première dans l’histoire de notre ville. 
Jamais deux délégations aussi fondamentales, aussi importantes et aussi différentes, ne se sont retrouvées dans un seul et même portefeuille.
Et pour la bonne et unique raison qu’il s’agit là de deux missions à mener à temps plein et qui nécessitent disponibilité et adaptabilité. 
En subordonnant la culture aux finances, le Maire de Lyon fait le choix de lentement déconnecter la Mairie des acteurs culturels qui auront de plus en plus de mal à se faire entendre.
De tout temps, les adjoints à la culture de la Ville de Lyon ont été leurs ambassadeurs et leurs soutiens quand la tentation était parfois forte de réduire les budgets ou d’abandonner des projets. 
Cette voix s’est désormais tue.

Georges Képénékian, Béatrice Gailliout, David Kimelfeld, Laura Ferrari. 

Au fil de Lyon : mai/juin 2024

La participation citoyenne est nécessaire

L'évolution de l’accueil périscolaire est un sujet complexe très impactant pour les familles et les enfants. C’est un sujet qui nécessite une véritable approche à la fois pédagogique, transparente et ouverte avec les professionnels, les parents d’élèves et l’ensemble de la communauté éducative. Une fois de plus, la majorité municipale a fait preuve d’un manque de méthode flagrant dans la nécessaire co-construction de toute volonté d’évolution, proposant au Conseil municipal un projet présenté comme concerté et collectivement validé alors qu’il ne l’était pas.

Nous les avons alertés sur l’erreur que représenterait un passage en force et leur avons demandé de recevoir l’ensemble de la communauté éducative pour surmonter les points bloquants de cette nouvelle organisation. Une fois de plus, nous avons essuyé une fin de non-recevoir.

En termes de participation citoyenne, il y a définitivement un écart entre les paroles et les actes.

Georges Képénékian, Béatrice Gailliout, David Kimelfeld, Laura Ferrari

Au fil de Lyon : mars/avril 2024

Il faut agir pour les Lyonnais en difficulté

Depuis plus d’un an, nous alertons les exécutifs municipaux et métropolitains sur les difficultés que nombre d’entre vous éprouvent face aux factures énergétiques. Lors du Conseil municipal du 25 janvier dernier, considérant la situation critique, nous avons demandé à l’exécutif de mettre en place une enveloppe d’urgence de 4 millions d’euros à destination des bailleurs sociaux et des habitants en incapacité de payer leurs factures énergétiques. Nous déposerons prochainement une demande similaire à la Métropole qui dispose elle aussi de leviers importants pour agir.

Alors que de nombreux Lyonnais ont dû choisir cet hiver entre se chauffer et manger à leur faim et alors que de nombreux autres découvrent avec effroi les régulations de charges qu’on leur demande de régler, il nous apparaît important que notre Ville et notre Métropole se mobilisent. Nous n’avons pour l’heure reçu aucune réponse de la majorité municipale.

Georges Képénékian, Béatrice Gailliout, David Kimelfeld, Laura Ferrari

Au fil de Lyon : janvier/février/mars 2024

Pour une année 2024 sous le signe du renouveau

Chers Lyonnaises et Lyonnais,
Cette nouvelle année, nous vous présentons nos vœux les plus sincères de bonheur, de réussite et de santé. Puisse 2024 vous apporter son lot de sérénité, de moments partagés et de réalisations individuelles et collectives.
Riche de son histoire et de sa culture, notre ville de Lyon, ville de lumière et de concorde, ville de modération et de pragmatisme, ville d'innovation et de solidarités doit continuer à rayonner et à inspirer le monde. Elle doit prendre soin de toutes et de tous.
Ce n’est qu’ensemble, avec un esprit de partage et d’innovation, avec l’enthousiasme des grands projets, avec une vision résolument tournée vers le progrès humain et social que nous poursuivrons sa transformation pour affronter les défis auxquels nous faisons face. Bonne année à tous ! Que l’esprit pionnier si cher à notre ville inspire notre parcours.

Georges Képénékian, Béatrice Gailliout, David Kimelfeld, Laura Ferrari

Au fil de Lyon : janvier/février/mars 2023

La démocratie n’est pas leur fort

Par la création de nouvelles SPL, véritable gloubi-boulga ouvertes à tout vent et regroupant Lyon, Villeurbanne et la Métropole, le Maire fait désormais le choix de déléguer des politiques stratégiques.
Après la mise en place d’une multitude de concertations cosmétiques qui n'infléchissent pas les décisions manifestement déjà arrêtées, il s’agit d’une nouvelle étape pour écarter les élus de la décision.
Derrière cet artifice technocratique se cache la soustraction au regard des citoyens d’un certain nombre de décisions qui devraient pourtant faire l’objet d’une réelle transparence et être discutées en assemblées.
Mais à l’aune de leur gouvernance, nous constatons que la démocratie n’est finalement pas la marque de fabrique des Verts.
Il est à nos yeux dommageable de restreindre le débat démocratique sous couvert de gagner en efficacité et d’appliquer plus rapidement des décisions. L’écoute de chacun et le respect de la pluralité politique sont pourtant les meilleurs garants pour éviter de graves dérives.

Georges Képénékian, Béatrice Gailliout, David Kimelfeld, Laura Ferrari

Au fil de Lyon : avril/mai/juin 2023

Report de la ZFE, symptôme de la précipitation EELV

La volonté des exécutifs de la Ville et de la Métropole de Lyon, de devancer les préconisations de l’État pour la Zone à Faibles Émissions s’est avérée contre-productive et aboutit à un report de sa mise en application.

La ZFE est une mesure nécessaire pour améliorer nos conditions de vie, aussi est-il plus urgent d’en accompagner la mise en place plutôt que de vouloir l’accélérer à tout prix.

“L’urgence permanente” dans laquelle les deux majorités élaborent leurs politiques, au lieu d’aboutir aux résultats espérés, met en difficulté les services (Programmation Pluriannuelle des Investissements qui prend beaucoup de retard), les habitants (conflictualité dans les concertations), aboutit à des résultats décevants (budget participatif) et crée de nouveaux problèmes (exclusion sociale dans la ZFE).

Ne pas confondre vitesse et précipitation est un enjeu important pour réaliser les projets qui amélioreront les conditions de vie des Grand Lyonnais.

Georges Képénékian, Béatrice Gailliout, David Kimelfeld, Laura Ferrari

Au fil de Lyon : juillet/août/septembre 2023

Un élu ne devrait jamais appeler à la désobéissance

“J’en appelle à la désobéissance, mais pas à la violence.” Ce sont les mots de l’adjoint à la Sécurité de la Ville en marge des manifestations contre la réforme des retraites. La désobéissance civile est “un acte d’infraction conscient et intentionnel, public et collectif d’une norme juridique, utilisant normalement des moyens pacifiques, faisant appel à des principes éthiques, avec acceptation volontaire des sanctions et poursuivant des fins innovatricesˮ.
L’illégalité de l’action est volontaire et ne partage rien avec le droit de grève qui, lui, est parfaitement légal.
Le Maire et ses adjoints étant officiers de police judiciaire, ils ont pour devoir de faire respecter les lois de la République. Il y a dès lors un problème symbolique majeur à ce qu’ils apportent un soutien à la désobéissance.
D’autant que ce soutien, ne s’appliquant qu’aux actions auxquelles ils souscrivent politiquement, pose un second problème : celui d’accepter que la fin justifie les moyens.

Georges Képénékian, Béatrice Gailliout, David Kimelfeld, Laura Ferrari

Au fil de Lyon : octobre/novembre/décembre 2023

Lyon doit rester connectée à ses racines

Le 9 août dernier, notre ville perdait une de ses actrices dans la lutte contre le cancer en la personne de Véronique Trillet-Lenoir, Députée européenne et cancérologue engagée. Nous voulons ici saluer sa mémoire.
Ce décès soudain nous rappelle l’importance de la mémoire, l’importance de rester connecté aux racines de notre ville, de se souvenir de celles et ceux qui en portent les luttes et les avancées.
Des pères fondateurs de l’hygiénisme à l’installation récente du biocluster de lutte contre les maladies infectieuses, en passant par la création, il y a 60 ans, de Biomérieux, Lyon a toujours attiré, formé et stimulé les personnes engagées pour la santé de tous. Elle a toujours suscité et accompagné les initiatives publiques comme privées.
Cette histoire est riche, elle fait partie de l’ADN de notre ville, de ses racines humanistes profondes. Des racines que nous ne devons ni oublier, ni couper si nous voulons poursuivre et transmettre cette œuvre aux enjeux si importants.

Georges Képénékian, Béatrice Gailliout, David Kimelfeld, Laura Ferrari

Au fil de Lyon, supplément du numéro automne 2023

Rendre notre ville plus vivable, c’est aussi la rendre plus accueillante

On ne peut chérir les causes dont on condamne les conséquences. C’est en substance ce qui se dégage de ce bilan de mi-mandat.

Car si nous prenons acte des ambitions affichées de poursuivre le travail pour rendre Lyon plus soutenable, que ce soit par la poursuite de son verdissement ou encore le renforcement du dé-bitumage, nous ne pouvons que constater que l’enjeu de favoriser la diminution des déplacements et leur report sur des modes plus doux se heurte à un problème majeur : l’accessibilité de notre ville.

Lyon est une ville attractive qui centralise de nombreuses activités économiques, services publics, culturels et commerciaux nécessaires au bien vivre de nombreux habitants de notre territoire.

En ralentissant le rythme des constructions de logements, la Ville et la Métropole de Lyon ont rendu plus difficile l’accès à notre ville pour ceux qui souhaitent y vivre, renforçant encore l’étalement urbain et par extension, les flux de circulation.

Georges KEPENEKIAN, Béatrice GAILLIOUT, David KIMELFELD, Laura FERRARI.

Au fil de Lyon : hiver 2022

Pour une année 2022 sous le signe du progrès et de la fraternité

Chères Lyonnaises, chers Lyonnais,
Cette année 2021 fut à nouveau difficile pour nombre d’entre nous malgré nos efforts pour lutter contre l'épidémie de COVID 19.
Nous voulons ici saluer la responsabilité dont vous faites preuve face à cette situation inédite et l’énergie que tous les acteurs de notre ville ont dépensée pour lui permettre de demeurer toujours solidaire, dynamique et fraternelle.
Pour cette année 2022 qui s’ouvre, nous souhaitons parvenir collectivement à tirer les leçons de ces crises qui nous touchent et à porter une nouvelle vision, de nouvelles idées pour préserver nos conditions de vie.
Car, si demain devait ressembler à hier, si nous ne savons pas tirer toutes les leçons, nous nous condamnerons à de nouvelles tragédies.
Alors souhaitons qu’en cette année 2022 qui commence, nous soyons les acteurs du monde que nous voulons voir advenir demain : Un monde tourné vers le progrès humain et social, un monde fraternel et hospitalier.

Georges KEPENEKIAN, Béatrice GAILLIOUT, Sylvie PALOMINO, Laura FERRARI

Supplément numéro d'hiver 2022
Bilan 2022 : chroniques d'une ville qui change

500 jours de mandat, et après...

Ces 500 jours écoulés nous donnent à voir le déséquilibre entre la vision et la méthode et ce décalage porte une forme de déception.

Sur la méthode d’abord, qui reste pour le moins perceptible pour le rassemblement des Lyonnais. Passés les effets d’annonce sur la concertation citoyenne et la proximité annoncée comme une nouvelle manière de faire de la politique, nous constatons le chemin qu’il faut encore parcourir.

Un bon exemple reste le peu d'évolution des délégations vers les mairies d’arrondissement pourtant acteurs essentiels de la proximité avec les habitants.

Sur la vision ensuite qui doit embrasser plus largement : Lyon n’est pas une île, mais le cœur battant de notre métropole. Les énergies de notre grand territoire métropolitain forment un flux permanent dans les deux sens. Un flux qui nourrit l’ensemble de notre agglomération. Il ne s’agit pas simplement d’améliorer les conditions de vie des Lyonnais intramuros. La vision doit être territoriale.

Georges Képénékian, Béatrice Gailliout, Sylvie Palomino, Laura Ferrari

Au fil de Lyon : printemps 2022

Zone à Faibles Émissions : Zone à Forte Exclusion

Chères Lyonnaises, chers Lyonnais,
La Métropole de Lyon acte, avec l’accord des élus écologistes de notre ville, la mise en place d’une ZFE contraignante qui ne prend pas suffisamment en compte les difficultés de nombre de nos concitoyens de classe populaire et moyenne.

Tandis que les écologistes comptent le nombre de voitures qu’ils parviennent à faire “s’évaporer” de notre ville, sans aucune considération pour les personnes qui les conduisent, nous rappelons les difficultés de déplacement que connaissent encore les habitants de nombre de nos quartiers, ainsi que les usagers qui rejoignent chaque jour notre ville pour y travailler. Tous ne peuvent laisser leur voiture, ici pour prendre le vélo, là les transports en commun ni troquer leur vieux diésel pour une voiture électrique.

Leur forcer la main dans ces conditions revient à les exclure, à dégrader violemment leurs conditions de vie. Nous ne pouvons ni l’accepter ni le cautionner.

Au fil de Lyon : été 2022

Le monde change, pas les écologistes

À l’heure où les bouleversements de la crise COVID, toujours présente, se conjuguent à ceux de la guerre en Ukraine (pénuries de matériaux, augmentation du coût des énergies, etc.), il faut prendre un nécessaire recul pour adapter les politiques de notre ville à ce “monde d’après” et aux besoins que connaissent les Lyonnais dont le quotidien est impacté.

Obstinément, la majorité écologiste reste sourde aux évolutions de notre monde et demeure arc-boutée sur le seul prisme de la transition écologique qui, si elle est nécessaire, ne doit pas nous faire oublier qu'au-delà de notre environnement, notre principale mission en tant qu’élus est de préserver les conditions de vie de nos concitoyens. Or, la pauvreté gagne du terrain.

Sans tenir compte des impacts de ces crises, sans s’adapter aux évolutions rapides et importantes que connaît le monde, ils rendent notre ville plus vulnérable aux crises à venir et mettent, par extension, les Lyonnaises et les Lyonnais en danger.

Georges KEPENEKIAN, Béatrice GAILLIOUT, Sylvie PALOMINO, Laura FERRARI

Au fil de Lyon : automne 2022

Un Maire ne devrait pas faire ça

Être Maire, c’est quitter SON COSTUME de militant politique pour endosser celui de représentant de tous les habitants et habitantes de sa ville SANS DISTINCTION afin de répondre à leurs besoins et porter leur parole auprès de l’ensemble des partenaires impliqués dans leur quotidien.

À ce titre, recevoir un ministre, fut-il d’un bord politique différent, est un devoir républicain et boycotter sa venue à grand coup de communication relève de l’acte politicien, indigne de la fonction et inefficace face aux enjeux de sécurité.

De même, se positionner systématiquement dans une posture de polémiste ne peut que susciter la controverse et créer des affrontements, là où il faudrait au contraire apaiser et rassembler.

Enfin, soutenir et recevoir à l’hôtel de Ville pendant les élections, un candidat complaisant envers Vladimir Poutine, le présentant comme répondant aux provocations de l’OTAN, pour ensuite s’afficher avec Volodymyr Zelensky, relève de l’imposture.

En tout état de cause, un Maire ne devrait pas faire ça.

Georges Képénékian, Béatrice Gailliout, Sylvie Palomino, Laura Ferrari

Au fil de Lyon : hiver 2021

Lutte contre la COVID : Revenir au rationnel sans renier notre liberté

La rentrée est là et avec elle les incertitudes liées à la crise sanitaire qui se poursuit malgré les efforts déployés par toutes et par tous.

Alors que la confusion oppose souvent science et croyance, voire dans certains cas un inquiétant complotisme, il est plus que jamais nécessaire d’opérer un retour au réel et à la rationalité.

tout temps, la santé individuelle est un bien précieux, mais en période de pandémie, elle devient un bien commun. Elle implique une responsabilité collective et une solidarité.

Loin de restreindre nos libertés, la couverture vaccinale contre la COVID 19, est une condition sine qua non de son exercice en toute sécurité. Elle seule permettra la réouverture dans les bonnes conditions de tous ces lieux de vie et de culture que nous chérissons et qui font de notre ville un lieu de vie et de partage.

Dans cette approche, on mesure combien l’exécutif doit montrer le chemin raisonnable. Les élus de notre groupe sont en tout cas engagés dans cette démarche.

Au fil de Lyon : printemps 2021

« Il faut que tout change pour que rien ne change »

Après 8 mois de mandat, cette citation du Guépard ressemble de plus en plus à la pratique de la politique du nouvel exécutif municipal. Après avoir fait campagne sur l’importance de la concertation, la coconstruction, la mise en place d’une démocratie plus participative, force est de constater que la majorité écologiste a fait sienne la méthode du passage en force et de la mise devant le fait accompli. L’écart entre les déclarations et la réalité va croissant. Après les décisions de début de mandat attribuées à la « jeunesse », nous constatons, après 8 mois d’exercice que c’est devenu une marque de fabrique : piétonisations, menus dans les cantines... Ne pas concerter, ou concerter avec ceux avec qui sont d’accord n’est pas de nature à faire émerger une vision partagée des futurs de la ville. Aussi demandons-nous à la majorité municipale de revoir son mode de fonctionnement, de mettre en place une vraie concertation, y compris avec toutes les sensibilités des conseils municipaux et d’arrondissements.

Au fil de Lyon : été 2021

Concertations en trompe-l'œil ou quand l'arbre cache la forêt

Après les prises de décisions non partagées du début de mandat, nous constatons désormais une multiplication des concertations tous azimuts et sans ligne directrice lisible. Mais souffler n'est pas jouer. Il ne s'agit pas d'un outil magique qu'il suffit de déployer pour que les citoyens puissent s'en emparer. Loin de constituer une véritable écoute, cette multiplication noie les discussions et exclut de fait les personnes insuffisamment disponibles pour participer à l'ensemble des réunions. Elle peut créer une surreprésentation de «professionnels» de la concertation que l'on retrouve d'un sujet à l'autre, au détriment des usagers du quotidien ou des habitants historiques du quartier. Un bon exemple est la concertation menée dans le cadre de la piétonisation du cours Charlemagne ou dans les réunions concernant l'avenir de la place Gabriel-Péri à la Guillotière. On a plus que jamais besoin de convaincre plutôt que de contraindre. Or, cet entre-soi exclut de fait les opinions divergentes.

Président : Georges Képénékian

Au fil de Lyon : hiver 2020

Il faut agir avec pragmatisme

Notre groupe a porté un programme équilibré alliant réussite économique, renforcement des solidarités, développement d’une politique éducative innovante, protection de l’environnement et renforcement de la participation citoyenne.
Nous constatons que la nouvelle majorité reprend le programme éducatif que nous avons mis en place. Cela montre que nos choix étaient à partager.
Après des débats au sein de la majorité, la vidéo-verbalisation et la vidéo-surveillance semblent trouver leur place pour la sécurisation de nos espaces publics. La sécurité est un enjeu trop important pour être suspendu à des considérations idéologiques.
Les acteurs du monde associatif et les commerçants ont, quant à eux, besoin que le soutien de la municipalité leur soit réaffirmé. Fortement touchés par la crise, ils sont un maillon essentiel de notre qualité de vie.
La politique municipale doit aller au-delà des affichages et des combats symboliques pour répondre aux difficultés des Lyonnaises et des Lyonnais.

Président : Georges Képénékian