Droite, centre et indépendants

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Expression du groupe politique "Droite, centre et indépendants".

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Au fil de Lyon : novembre/décembre 2024

Accessibilité : choisir ses priorités

Dans les collectivités d’une certaine importance comme la Ville de Lyon, la loi fait obligation de donner certains moyens aux élus pour accomplir au mieux leur mandat. Cela passe par des locaux ou des collaborateurs.

Lors du conseil municipal de septembre 2024, le Maire et sa majorité Nouveau Front Populaire ont fait le choix de mettre 5,2 M€ pour de nouveaux locaux pour les groupes politiques au nom de la nécessaire accessibilité des locaux aux personnes en situation de handicap.

Il est effectivement important de donner la possibilité à des élus en situation de handicap d’exercer leur mandat dans de bonnes conditions. Toutefois, au regard des enjeux d’accessibilité des bâtiments de notre ville – seulement 30% des bâtiments accessibles fin 2024 – il nous semble que la priorité n’est peut-être pas celle des locaux des groupes politiques, réservés à un petit nombre de personnes.

En effet, nombre d’équipements publics – crèches, écoles, installations sportives, pour ne citer que ces exemples – sont en attente de travaux d’accessibilité pour permettre d’accueillir tout le monde sans distinction.

C’est la raison pour laquelle, nous avons souhaité que le Maire renonce à l’acquisition de ces locaux et affecte cet argent (5,2 M€) aux travaux d’accessibilité, permettant de faire passer l’enveloppe budgétaire à 21,2 M€ sur ce mandat (+32,5%) et ainsi d’avancer plus vite au bénéfice d’un plus grand nombre.

Mais non ! Le Maire de Lyon a préféré s’obstiner dans son idée. Chacun ses priorités… Nous, ce sont les écoles.

Pierre OLIVER, Président, et les élus du groupe

Au fil de Lyon : septembre/octobre 2024

Adieu Jean-Bernard

Membre de notre groupe, Jean-Bernard NUIRY était depuis 2020 en charge du patrimoine au sein de la Mairie du 2e arrondissement. Et c’est avec une immense tristesse que nous avons appris cet été sa disparition soudaine.

Depuis le début de son mandat, Jean-Bernard s’était investi corps et âme dans la préservation, valorisation et transmission de notre patrimoine. Pour lui, chaque rue, chaque bâtiment racontait une histoire, une histoire qu’il s’efforçait de faire vivre et de transmettre aux générations futures : rencontres, balades patrimoniales et événements pour faire découvrir les trésors cachés de notre ville et plus particulièrement celui du 2e.

Jean-Bernard mettait tout son cœur dans chacun de ses projets, comme : 

  • le classement du poste d’aiguillage n°1 de Perrache au titre des monuments historiques,
  • la défense des peintures de Didier Chamizo dans les Prisons de Lyon, 
  • les restaurations de l’église St-Nizier (intérieur), de la façade Nord de la basilique St-Bonaventure, de l’orgue de St-François de Sales,
  • la mise en valeur des artisans d’art du 2e,
  • la restauration des chapelles de l’abbaye d’Ainay, un projet qui lui tenait à cœur.

Mais au-delà de son engagement électif, Jean-Bernard était un homme d’une grande humanité. Toujours à l’écoute et bienveillant, il avait cette capacité à rassembler les gens autour d’un projet et aller au bout des projets. Il aimait profondément Lyon et le 2e arrondissement, ses artisans et ses habitants. 
Aujourd’hui, nous perdons un élu dévoué, un homme passionné, mais surtout un ami. Merci Jean-Bernard de ce que vous nous avez apporté.

Pierre Oliver, Président, et les élus du groupe

Au fil de Lyon : Juillet/août 2024

Réforme du périscolaire : une mauvaise note

Alors que la fin de l’année scolaire approche et que les petits Lyonnais s’apprêtent à ranger trousse et cahiers pour des vacances méritées, nombreux sont les parents qui ont à l’esprit l’organisation de la prochaine année scolaire.
Le 21 mars dernier, la majorité NUPES a voté, seule, une réforme du temps périscolaire du soir avec un temps unique baptisé désormais PEPS.

Sous couvert d’amélioration qualitative et bien qu’elle réponde partiellement à la demande de départ échelonné, cette réforme, comme nous l’avons exprimé, fait plus de perdants que de gagnants : non seulement l’enfant voit sa journée s’allonger mais les familles qui n’avaient choisi que le premier temps « après la classe », voient la facture grimper de +100% à +500% ! Ce sont aussi les associations sportives, culturelles ou de loisirs qui voient leur organisation et leur modèle économique chamboulés par cette réforme municipale.

Nous savions que cette majorité souhaitait revoir l’organisation périscolaire, puisqu’elle l’avait inscrit dans son programme en 2020. Mais nous pensions qu’en 4 ans, elle aurait pu mettre en œuvre une vraie concertation comme elle aime tant à en parler. Sauf qu’une concertation où tout n’était pas ficelé d’avance aurait risqué de conduire à un désaveu. Aujourd’hui les parents d’élèves et plus largement la communauté éducative mesurent malheureusement le décalage entre les paroles et les actes.
Le 30 mai, en conseil, nous avons demandé au Maire de rouvrir le dialogue sur ce sujet. Ce fut non.
Bref, une mauvaise note pour les élèves Doucet et Léger !

Pierre Oliver, Président, et les élus du groupe

Au fil de Lyon : Mai/Juin 2024

Des voies se ferment, la ville s'enferme

Aller de l’est à l’ouest, va devenir un parcours du combattant ! De la fermeture de la montée du Chemin-Neuf à celle de la rue Grenette
sans oublier les modifications apportées sur l’avenue des Frères-Lumière ou la route de Vienne, circuler à Lyon en voiture va devenir extrêmement compliqué. Comme souvent en France, nous passons d’un extrême à un autre : du tout-auto à plus aucune auto. La solution doit être médiane, sans minimiser les impacts des décisions.

Si certains vont trouver un bénéfice, ce n’est pas le cas de la grande majorité des Lyonnais et des Grands-Lyonnais. Vélos et transports en commun ne sont pas une solution unique et adaptée à chacun. Indubitablement, un report de trafic se fera sur d’autres axes générant bruit et pollution. N’oublions pas que Lyon est la ville-centre de la Métropole mais aussi de la Région accueillant ainsi nombre de visiteurs extérieurs.

Des sites comme Fourvière attirent 2,5 millions de touristes par an. Nous ne pouvons pas «bunkeriser» Lyon en favorisant un repli sur soi contraire à notre tradition d’accueil et d’ouverture sur l’extérieur. Quel paradoxe avec le concept de ville hospitalière affiché par la majorité !

Le public de nos grandes institutions culturelles est majoritairement non lyonnais. La Presqu’île est le premier pôle commercial de l’agglomération. Le Maire de Lyon et le Président de la Métropole ne peuvent ignorer ces éléments et mettre en danger l’existence de nos commerces indépendants par des décisions dogmatiques.

Il faut dès lors engager un dialogue visant à développer des projets respectant l’âme de Lyon tout en répondant aux impératifs économiques, sociaux et environnementaux. Telle est notre vision de la conduite des affaires de la ville.

Pierre Oliver, Président, et les élus du groupe

Au fil de Lyon : Mars/Avril 2024

Escrologie ?

Ah qu’il est loin le temps des promesses (électorales), place à la réalité ! Et cette réalité peut être quelque peu décevante… Jugeons-en plutôt.

À la fin de ce mandat, à peine plus de 20% des écoles publiques lyonnaises auront une cour végétalisée, ce taux étant de 10% pour le 1er et de moins de 16% pour le 5e, arrondissements parents-pauvres de cette politique. Quant aux crèches, l’accès à un espace extérieur végétalisé ne sera possible que pour environ 30% des établissements, cela figurait pourtant au rang des nécessités absolues.

À l’occasion du premier budget participatif la proposition de réfection de la place Bellecour a émergé avec le souhait d’un peu plus de verdure sur cette place qui paraît dénudée malgré les quelque 250 arbres qui s’y trouvent. En dehors de la nécessité pour une ville d’avoir des espaces vides pour permettre d’accueillir événements et manifestations, certains participants avaient bien perçu la difficulté d’en faire un jardin du fait de la présence d’un parking souterrain, 4e parking de l’agglomération en termes de fréquentation, et du passage des lignes de métro A et D.

Tout à son souhait de marquer les esprits, l’exécutif municipal s’est engouffré dans le mirage de la végétalisation de la place Bellecour. Résultat : un appel à projet d’1,5 M€ pour faire pendant environ 5 ans de l’ombre sur la partie Ouest de la place et sur la diagonale rue de la République-rue Victor-Hugo. Et comme tout n’est pas dépourvu d’arrière-pensée électorale, tout doit être prêt pour le 1er juillet 2025.

Ça fait cher les parasols et ça ressemble furieusement à du greenwashing plutôt qu’à l’arrivée de la nature en cœur de ville. Dommage !

Pierre Oliver, Président, et les élus du groupe

Au fil de Lyon : Janvier/Février/ Mars 2024

Bonne année 2024

2023 fut une année éprouvante à maints égards.

Éprouvante pour nos commerçants qui, confrontés aux difficultés post-crise sanitaire, ont dû affronter des manifestations qui se sont bien souvent soldées par des violences, mais ils ont également subi les émeutes urbaines de juin. Sans parler des craintes que fait peser la majorité actuelle (EELV-LFI-PC-PS) sur l’avenir de leurs entreprises à travers les projets d’aménagement et leurs conséquences sur la liberté de circulation.

Éprouvante pour notre ville qui a vu disparaître un de ses serviteurs élu au conseil municipal pendant 46 ans et qui en fut le maire pendant 18 ans, Gérard Collomb. Sans forcément partager toutes les actions qu’il a pu mener, nul ne peut contester qu’il fut un fervent amoureux de Lyon ayant le souci permanent de rassembler et d’œuvrer pour les Lyonnais.

Éprouvante pour notre pays qui a vu une nouvelle fois un de ses fantassins, Dominique Bernard, enseignant à Arras, être lui aussi assassiné par le terrorisme islamiste, trois ans après Samuel Paty.

Et nous pourrions citer d’autres épreuves à l’échelle de notre pays ou de notre planète, sans parler de celles qui peuvent tous nous toucher plus personnellement.

Face à cela, il nous faut regarder l’avenir avec confiance et croire que des lendemains plus heureux peuvent exister. C’est en tout cas en ce début d’année 2024, le vœu des élus de la Droite et du Centre qui sont à mes côtés et qui jour après jour défendent la vision d’une ville proche de ses habitants, efficace, protectrice et attractive. Très bonne année à vous et à vos proches ! 

Pierre Oliver, Président, et les élus du groupe

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Au fil de Lyon : Octobre/Novembre/Décembre 2023

Bye, bye les familles…

En cette période de rentrée, quelle est la situation des familles lyonnaises après 3 années de mandat de la majorité NUPES (EELV, PS, PCF, LFI) ?
Côté crèches, les promesses sont loin d’être au rendez-vous : pénurie de personnel provoquant la fermeture de places, recul sur la création de nouveaux équipements, etc.
Quant à l’école, si à la rentrée 2021, dans la dynamique du mandat précédent, c’était un solde positif de 5 créations de classe, depuis l’an dernier, bien que la baisse de la natalité ne produise pas encore ses effets, 61 classes ont fermé : 31 en 2022 et 30 prévues en 2023.
Ce phénomène inquiète : il traduit un départ des familles de Lyon. C’est ça la réalité ! Bien loin des discours entendus de la part de la majorité sur « Lyon, la ville des enfants ». Lorsque les parents comparent contraintes et avantages à résider à Lyon, beaucoup s’aperçoivent que les contraintes l’emportent : coût de la vie, mobilité, accueil du jeune enfant compliqué, offre d’activités extra-scolaires insuffisante, etc. Ajoutons pour certains, un changement professionnel avec le télétravail et le choix est alors vite fait : au revoir Lyon !
Ce phénomène touche essentiellement les classes moyennes et particulièrement celles du centre-ville. Résultat : un risque de plus faible mixité sociale à l’école où les enfants qui resteront seront ceux dont les parents n’ont pas cette capacité à déménager ailleurs.
Car il est nécessaire que la population d’une ville représente tous les âges et ne soit pas concentrée sur les étudiants, les jeunes actifs sans enfants et les retraités, il est grand temps de passer de l’incantation à l’action en donnant réellement envie aux familles de s’installer à Lyon.

Pierre Oliver, Président, et les élus du groupe

Au fil de Lyon, supplément au numéro d'Octobre/Novembre/Décembre 2023

Plus que du vent, des actes !

Il est souvent facile de faire des promesses, mais leur mise en œuvre se confronte vite au principe de réalité. C’est ce qu’il se passe avec cette majorité NUPES (EELV, PS, PCF, LFI).
Ainsi, qu’en est-il de celle d’avoir une cour d’école végétalisée par arrondissement au bout de 6 mois ? 3 ans après, on n’y est toujours pas !
Sur les équipements sportifs, avec une installation sportive pour 1 800 habitants, contre 400 en France, Lyon est à la traîne. Résultats : les enfants ne peuvent pratiquer d’activités sportives pourtant nécessaire pour leur développement. Face à ça :

  • des projets sont abandonnés,
  • cet été, l’offre de piscine, déjà bien en dessous des besoins, a été encore diminuée avec la suppression des piscines éphémères aux parcs de la Tête d’or et Gerland…

Côté mobilité, si bien évidemment il ne faut pas faire abstraction de l’évolution des modes de déplacements, cessons de prendre des décisions brutales et tenons compte des besoins de chacun : le tout-vélo ne doit pas remplacer le tout-voiture ! L’équilibre doit être recherché sans oublier le piéton.

Protéger les Lyonnais devrait être l’objectif principal du Maire de Lyon. Or sur la sécurité, cette majorité ne cesse de tergiverser, aveuglée par son idéologie, ce qui ne facilite pas le recrutement de policiers municipaux. Quant à la coopération avec les services de l’État, c’est une nécessité et implique de répondre positivement aux demandes d’extension de vidéoprotection formulées par la Préfecture.

Un domaine où la majorité n’est pas avare : la communication. Les dépenses ont doublé entre 2021 et 2022 pour atteindre environ 12,5 millions d’euros. Une chose est sûre : brasser ainsi de l’air ne sert pas vraiment les Lyonnais !

Pierre OLIVER, Président, et les élus du groupe

Au fil de Lyon : Juillet/Août/Septembre 2023

Logement : en panne !

Chaque année notre ville voit le nombre de ses habitants augmenter ce qui impliquerait pour pouvoir accueillir ces nouveaux arrivants que le nombre de logements augmente.

Or, alors que nous avons déjà un déficit par rapport à la demande, le nombre de logements n’augmente même pas à dû proportion.

Certes il y a des facteurs externes qui en empêchent leur construction : hausse des coûts des matériaux, hausse des taux d’intérêt qui raréfie les acheteurs.

Mais il y a également des facteurs propres à notre ville et notre agglomération, facteurs qui sont de la responsabilité de la majorité en place. C’est le cas quand elle instaure une surtaxe d’aménagement sur des quartiers des 7e et 8e arrondissements. C’est aussi le cas quand elle créée des obligations d’utilisation de certains types de matériaux : surcoût de 10% d’après l’Adjoint au logement. Ou encore quand sont instaurées des obligations supplémentaires pour les logements sociaux, oubliant un peu vite que ce sont les acheteurs privés qui payent une partie du logement social.

Résultat, la construction de logements est en panne et en-dehors des bénéficiaires de logements sociaux ou de personnes à hauts revenus, il devient de plus en plus difficile de se loger à Lyon. Entre 2014 et 2021, le prix d’un logement ancien a grimpé de 64%, celui d’un neuf de 47% quand le revenu médian d’un couple avec 2 enfants n’a progressé que de 10%.

L’équation proposée – loger plus avec davantage de contraintes – devient tout bonnement impossible. Il est temps que la majorité s’en aperçoive et agisse en conséquence.

Pierre OLIVER, Président, et les élus du groupe

Au fil de Lyon : Avril/Mai/Juin 2023

Écoutez-donc !

À en croire la majorité municipale, elle seule détiendrait la vérité vraie et toutes les opinions divergentes notamment celles émanant de son opposition seraient à balayer d’un revers de main…
Pourtant les décisions issues du dialogue et de l’écoute sont souvent plus sages et permettent de fédérer davantage. C’est ce que devrait être l’objectif du Maire de Lyon et de sa majorité : fédérer les Lyonnais et non les opposer les uns aux autres !
Deux exemples pour illustrer ce propos :

  • la zone à faibles émissions (ZFE) où lors du débat au conseil municipal de décembre 2022, nous avions proposé par amendement de se conformer au calendrier légal et de ne pas avancer à 2026 l’interdiction des Crit’air 2 comme le voulait la majorité.
    En effet, changer de voiture quand on a besoin d’un véhicule n’est pas à la portée de toutes les bourses, même avec les aides prévues. Sans parler de l’incapacité des constructeurs français et européens à répondre à la demande ce qui obligerait à importer des voitures de Chine !
    "Irresponsable", "criminel", voilà comment nous fûmes qualifiés. Mais 2 mois plus tard, la raison revient et c’est 2028 qui est retenu.
  • le règlement local de publicité (RLP) où, sous couvert de lutter contre la pollution visuelle, l’ambition est de pouvoir contrôler le message publicitaire. À l’unanimité, la commission d’enquête publique a donné un avis défavorable reprenant des points que nous avions soulevés comme l’impact économique sur les 2 500 salariés de ce secteur.

Il n’y a pas de honte à écouter son opposition et plus largement les Lyonnais car c’est l’intérêt général qui y gagne !

Pierre OLIVER, Président, et les élus du groupe

Au fil de Lyon : Janvier/Février/Mars 2023

Une mission pour garantir la sécurité des Lyonnais

Le 15 décembre 2022, le conseil municipal, à l’initiative des 22 élus d’opposition, a voté la création d’une mission d’information et d’évaluation sur la sécurité à Lyon.

Cette demande à laquelle les 10 élus de notre groupe ont participé était devenue nécessaire du fait des atermoiements de la majorité municipale NUPES dans le domaine de la protection des Lyonnais.

Certains dans cette majorité votent des deux mains quand il s’agit de vidéo verbalisation mais vont à reculons quand il s’agit de vidéo protection. La preuve : l’audit annoncé dès juillet 2020 sur la vidéo protection n’est toujours pas rendu. Pendant ce temps, les services de l’État demandent à la Ville 28 caméras supplémentaires pour que la sécurité des Lyonnais soit mieux assurée…

Nous attendons de cette mission, qui doit rendre ses travaux sous 6 mois, qu’elle aborde tous les pans de la sécurité sans tabou et qu’elle puisse entendre sur ces questions les services de l’État, mais aussi ceux de la Métropole sur le volet sécurité routière, par exemple.

Si cette mission permet à la majorité d’abandonner ses dogmes et ses œillères sur la question de la sécurité et d’engager enfin une vraie politique dans ce domaine qui permette de faire reculer le sentiment d’insécurité chez les Lyonnais, alors elle aura été bénéfique pour tous. C’est là notre vœu.

C’est donc plein d’espérance que nous abordons cette nouvelle année 2023. P. Blache, E. Blanc, F. Blanc, R. Billard, D. Broliquier, L. Croizier, J-M. Duvernois, B. de Montille, F. Verney-Carron, élus municipaux, et les 27 conseillers d’arrondissement du groupe se joignent à moi pour vous souhaiter une très bonne année 2023 pour vous et ceux qui vous sont chers.

Pierre OLIVER, Président, et les élus du groupe

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Au fil de Lyon : hiver 2022

2022, une année pour apporter de la sérénité aux Lyonnais !

Les élus de notre groupe vous adressent leurs meilleurs vœux. Que 2022 vous apporte santé, joie, réussite et sérénité. Nous sommes convaincus que la sérénité, comme d’autres états, est impossible quand l’action politique menée est punitive et dissuasive alors qu’elle devrait être incitative. L’encadrement des loyers mis en place par les écologistes l’illustre. Oui, il y a un problème de logement à Lyon. Oui, nous devons trouver des solutions pour rendre accessibles les logements aux citoyens dont beaucoup sont mal logés et pour un budget trop conséquent. Cependant, l’encadrement est la fausse bonne idée. Nous pensions que son application sans résultats probants à Paris aurait permis son abandon. À défaut d’inverser la situation, il pénalise les propriétaires actuels et dissuadent les futurs, durcit l’accès au logement des locataires et notamment des jeunes avec une réduction des biens sur le marché locatif, devenu trop contraignant. Dans les faits, depuis le 1/11/21, les baux signés à Lyon et à Villeurbanne dans le cadre d’une 1re mise en location, d’un changement de locataire ou d’un renouvellement sont concernés par cet encadrement. Beaucoup de propriétaires, loin d’être des rentiers comme les stigmatisent certains politiques, ne seront plus en mesure, avec la diminution brutale des loyers, d’entretenir et de conserver leurs biens. L’offre locative risque de se tendre et les dossiers de candidature pour un bien se multiplieront en disqualifiant encore un peu plus les moins sécurisants pour le bailleur. Notre famille politique est convaincue que la solution est dans une fiscalité immobilière incitative. Elle œuvre en ce sens.

Président : Pierre Oliver

Supplément au numéro d'hiver 2022
Bilan 2022 : chroniques d'une ville qui change

De l’utopie à la réalité

majorité écolo-socialo-extrême gauche souhaite présenter dans ce supplément les résultats de son action au cours de ses 500 premiers jours de mandat. Bien évidemment comme pour toute action de propagande, tout est beau, tout est parfait.

Mais l’envers du décor n’est peut-être pas aussi idyllique qu’on voudrait nous le faire croire ! Car entre l’utopie des programmes électoraux et la réalité, il y a malheureusement souvent une différence, différence qui concourt à l’abstention de nos concitoyens lors des différentes élections.

Ainsi, prenons quelques promesses :

« nous commencerons par débitumer une cour d’école par arrondissement dans les 6 premiers mois ». Aujourd’hui, 18 mois après, le compte n’y est clairement pas !

« nous couplerons la présence policière par l’action de médiateurs ou d’éducateurs de rue ». C’est franchement inadapté par rapport aux enjeux. On le voit bien, seule une présence massive de policiers a permis de ramener un peu de calme dans un quartier comme la Guillotière. Certains peuvent le déplorer, mais c’est la réalité.

« réduire le trafic automobile et ses émissions ». Avec plus de 16h passées dans les bouchons sur un mois, des taux de congestion qui frôlent les 100%, on est loin de l’objectif affiché.

Pour notre part, nous préférons prôner une politique de réalisme et non d’incantations et de contraintes.

Pierre OLIVER, Président, et les élus du groupe

Au fil de Lyon : printemps 2022

Déplacements

Aujourd’hui la majorité municipale et métropolitaine est focalisée par la chasse à la voiture et en fait l’alpha et l’oméga d’une bonne partie de sa politique sans prendre en compte la réalité des besoins des habitants et instrumentalisant la qualité de l’air qui ne cesse pourtant de s’améliorer.

Ainsi veut-elle devancer le calendrier légal sur la ZFE en interdisant au 01/09/22 la circulation et le stationnement des 6 678 véhicules crit’air 5 ou + appartenant à des Lyonnais. La loi fixe cette obligation au 01/01/23. Est-on à 4 mois près ? D’autant que ce ne sera qu’à compter du 1er janvier que les propriétaires de ces véhicules pourront bénéficier d’un prêt à taux 0 de la part de l’Etat.

Il faut cesser de croire que nos concitoyens utilisent forcément leur voiture par plaisir ; c’est généralement par nécessité car faute d’une offre de transport en commun adaptée à leurs besoins. En plus, avec la crise covid, moins de gens prennent les transports en commun…

Et que dire de sa volonté de bannir tous les véhicules jusqu’au crit’air 2 inclus en 2026 ? Comment penser que 139 000 véhicules vont disparaître en moins de 4 ans sur la seule ville de Lyon ?

Parallèlement, cette majorité EELV-LFI-PS-PC abandonne tout projet de développement de métro ce qui est particulièrement inquiétant pour la desserte d’un arrondissement comme le 5e qui manque cruellement d’un moyen de transport lourd. Après l’ineptie du transport par câble sur l’ouest lyonnais, voilà que ressort le projet d’un tramway enterré avec des stations très profondes jusqu’à 70 m (près de 3 fois celle du Vieux Lyon), solution non retenue dans le cadre de la concertation de la ligne E en 2019. Avec cette majorité, ce sont déjà 3 ans de perdus pour ce secteur.

Président : Pierre Oliver

Au fil de Lyon : été 2022

Nous plébiscitons une ville belle, dynamique et sereine

Depuis quelques années, Lyon perd en qualité de vie. Embouteillages, saleté des rues, insécurité et incivilités en progression, densification déséquilibrée dans des quartiers pavillonnaires et faubouriens, perte d’esthétisme dans certaines architectures et aménagements urbains.

En parallèle de ça, on stoppe l’évolution de quartiers, comme la Part-Dieu où densification et gestes architecturaux s’y prêtent et font rayonner notre ville en apportant logements, bureaux et équipements dont Lyon a besoin.

Nous devons faire évoluer notre ville, en tenant compte de ses besoins, des nouveaux modes de vie et des exigences climatiques.

Pour autant, il est impératif que nos quartiers préservent leur qualité de vie, leur identité et surtout leur équilibre.

Quel est le sens de densifier des quartiers qui ne sont pas suffisamment desservis par les transports en commun et sont en carence d’équipements publics ? Quel est le sens de dénaturer des quartiers avec des constructions qui ne s’intègrent pas ? Quel est le sens de vouloir contraindre certains modes de transports sans en développer d’autres en parallèle pour compenser ? Quel est le sens d’enlaidir notre ville avec par exemple des urinoirs « expérimentaux » inesthétiques en secteur historique et des téléphériques heureusement abandonnés ?

Notre ville doit poursuivre sa progression, son rayonnement, sa transition écologique en tenant compte de ses habitants, de son histoire, de ses identités.

Notre groupe et les élus qui le composent se battent au quotidien pour préserver le Lyon que nous aimons, une ville belle, dynamique et sereine !

Président : Pierre Oliver

Au fil de Lyon : automne 2022

Disette

Après la pénurie d’eau connue cet été qui a affecté le peu de verdure que connaît notre ville, c’est à une autre disette que nous sommes confrontés : celle du personnel.

Fin juin, à la police municipale, il manquait 77 policiers sur les 365 prévus.

Toujours fin juin, l’adjoint en charge de la petite enfance annonçait le gel de 200 places de crèche en cette rentrée faute de personnel suffisant.

Au mois d’août, alors que sur les 6 piscines municipales qui, théoriquement peuvent fonctionner l’été (Mermoz, Duchère, Gerland, Tête d’or, CNTB et Vaise), l’impasse avait déjà été faite sur celle de Vaise fermée au 29 juillet, cela n’a pas suffi pour faire face au manque de maîtres-nageurs sauveteurs : 4 piscines se sont vues infliger 1 jour de fermeture hebdomadaire.

Certaines communes ne connaissent pas ces problèmes et ont pris des initiatives de financement de formation pour le secours en piscine par exemple.

Le triste résultat de cette gestion par l’exécutif NUPES est un service public dégradé pour les Lyonnais… Ce problème de gestion des ressources humaines pourrait être étendu au réseau TCL où il n’est pas rare de voir sur une ligne de bus une affichette annonçant une baisse de fréquence faute de conducteurs.

Alors que le chômage existe, comment expliquer ce désamour pour travailler au sein de la Ville de Lyon ou des services publics de l’agglomération alors que la majorité NUPES ne cesse de proclamer son attachement à ceux-ci et se vanter de tout ce qui a été fait pour les personnels ? Il y a là matière à s’interroger.

Espérons qu’en cette rentrée scolaire cette désaffection ne touche pas également les écoles.

Pierre OLIVER, Président, et les élus du groupe

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Au fil de Lyon : hiver 2021

Engageons-nous !

Il y a quelques semaines a eu lieu la rentrée scolaire et nombre de petits Lyonnais ont repris le chemin de la crèche et de l’école.

Parallèlement les activités extra-scolaires et extra-professionnelles reprennent. Nous avons pu en avoir un avant-goût à travers les forums des associations qui se sont déroulés dans chacun de nos arrondissements début septembre.

Après 18 mois d’une crise sanitaire dont nous espérons voir bientôt la fin, il est important que chacun d’entre nous puisse renouer avec des activités sociales, culturelles et sportives. C’est nécessaire pour le bien-être et l’équilibre de chacun.

Que ce soit par l’État ou les collectivités, des dispositifs de soutien ont été mis en place pour accompagner le tissu associatif et lui permettre de surmonter les difficultés nées de cette crise Covid. Au sein du conseil municipal, nous avons encouragé l’exécutif à apporter une aide notamment dans le domaine sportif et soutenu ensuite les aides proposées.

Aujourd’hui, il appartient à chacun de nous, à titre individuel, de se mobiliser pour faire perdurer cette richesse associative. Une traduction concrète de cette mobilisation passe par l’adhésion à ces associations.

Alors, ne tergiversons plus, engageons-nous aux côtés des bénévoles qui n’hésitent pas à donner temps et énergie pour faciliter la vie sociale lyonnaise !

Droite, Centre & Indépendants
Président : Étienne BLANC

Au fil de Lyon : printemps 2021

Liberté

C’est le premier mot de la devise de la République française qui orne les frontons de nos bâtiments publics.
C’est aussi ce à quoi nous aspirons tous après une année de crise de la Covid-19. Liberté d’aller et venir, liberté d’aller voir ceux qui nous sont chers, liberté de retrouver ses amis et de partager un moment, pour ne citer que ces exemples.
Certes nous comprenons bien que face aux incertitudes sanitaires, cette liberté soit quelque peu entravée et pour la plupart nous l’acceptons.
Mais la crise sanitaire n’est pas le seul frein à notre liberté.
Avec l’avènement de cette nouvelle municipalité, chaque jour notre liberté s’amenuise :

  • liberté de se déplacer avec le moyen de locomotion que l’on veut,
  • liberté de manger de la viande à la cantine pour les petits Lyonnais,
  • liberté de conserver son école de quartier comme avec l'école Lévi-Strauss,
  • liberté de penser car certains voudraient réglementer ce que l’on peut voir et ne pas voir dans nos rues,
  • liberté de respecter notre langue française quand on impose désormais la déformation de l'écriture inclusive dans tous les documents de la ville de Lyon,
  • liberté d’entreprendre quand on empêche les commerces d’ouvrir s’ils le souhaitent 12 dimanches par an,
  • liberté des futurs Lyonnais qui seront handicapés par un endettement maximal…

Nous voici aujourd’hui avec un Maire et une équipe qui veulent réglementer notre vie partant du principe qu’ils savent mieux ce qui est bon pour nous.
Par le passé, nous avons connu des idéologies de ce type et malheureusement ça a toujours mal fini.

Au fil de Lyon : été 2021

Insécurité : le Maire refuse d'agir

Parce qu'il défile sous une pancarte: «police nationale = scandale», parce qu'idéologiquement les Verts et l'extrême-gauche ne cessent d'excuser les délinquants, parce qu'ils considèrent que la police est violente, injuste et délinquante, le Maire de Lyon refuse d'agir pour protéger les Lyonnais qui désormais n'en peuvent plus. Les violences sur la voie publique, les rodéos, les injures faites à la Police municipale et à la Police nationale sans oublier les pompiers atteignent des sommets inégalés.

L'insécurité à Lyon fait désormais la Une des médias nationaux.

Et face à cela:

  • les effectifs de police n'augmentent pas,
  • le nombre de caméras de vidéosurveillance n'augmente pas,
  • la police municipale est sous-dotée ce qui traduit son abandon par l'exécutif.

Alors la municipalité créée des commissions comme une cellule anti-rodéo qui n'a pas vu le jour 8 mois après son annonce, elle lance des études pour juger de l'efficacité des caméras de vidéosurveillance, etc.

Et, comble du ridicule, elle crée une troupe de théâtre mixte composée de policiers et de délinquants!

Ces messages et cette politique encouragent la délinquance et provoquent déjà le départ de familles des quartiers Presqu'île ou Guillotière.

C'est irresponsable et affligeant.

Droite, Centre & Indépendants - Président : Étienne Blanc

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Au fil de Lyon : hiver 2020

100 jours pour imposer la ville « idéale » des écologistes aux Lyonnais

Refus du survol de Lyon par la patrouille de France le 14 juillet, opposition à la réalisation de la liaison ferroviaire Lyon-Turin dont la vocation est pourtant de transférer les poids lourds vers le rail, hostilité marquée contre la traditionnelle cérémonie du vœu des Échevins en refusant de pénétrer dans la Basilique de Fourvière, suivie le lendemain par une présence affirmée lors de la pose de la 1re pierre de la mosquée de Gerland, dénigrement du Tour de France, instauration de l’écriture inclusive, budget « genré », explosion de l’insécurité sans réaction de l’exécutif, évacuation imposée des voitures des habitants du centre-ville les 26 et 27 septembre : il n’aura pas fallu 3 mois pour que les Lyonnais comprennent la ville « idéale » que leur prépare Grégory Doucet. Bien plus que des symboles, ces décisions traduisent une forme de mépris de ce qui est populaire et festif, une volonté d’imposer des dogmes et une manière de vivre, de déconstruire notre histoire, déraciner nos traditions. Elles préfigurent d’autres interdictions, sur la Fête des Lumières, les illuminations à Noël, la culture, les transports, ou la laïcité. Une sorte de nouveau monde sinistre, d’une tristesse inouïe. Le désenchantement avant la décroissance.
Bien loin des attentes des Lyonnais !

Droite, Centre & Indépendants Président : Étienne Blanc

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