Quartier antique et Fourvière
C'est sur la colline de Fourvière qu'ont été mis au jour les vestiges de la ville romaine. Un parc archéologique, s'étend aujourd'hui sur une grande partie du site.
A partir du XVIè siècle et surtout pendant le XVIIè siècle, l’installation de congrégations religieuses sur la colline et sur ses pentes ont fait de Fourvière « la colline qui prie ».
Le quartier conserve encore aujourd’hui la marque de l’emprise de l’ordre religieux.
Titre
Panorama depuis le site historique de Fourvière.
Au premier plan, les toits du Vieux-Lyon, puis les pentes de la Croix-Rousse et la Presqu'île...
Inaugurée en 1896, la Basilique, est l'œuvre de Bossan. A proximité, la chapelle à la vierge de Fabisch. Le musée de Fourvière, au n°8 de la place, présente de nombreux objets d'art sacré.
A l'angle de la rue Cléberg, le Musée Lugdunum, dont le bâtiment pratiquement enterré est intégré dans le parc archéologique des théâtres antiques renferme de multiples collections de stèles, statues, bronzes mosaïques de la période gallo-romaine
Du musée, vous accédez directement au théâtre (15 av. J.C.) considéré comme le plus ancien de Gaule qui pouvait accueillir 10 000 spectateurs et d'un odéon gallo-romains dont la juxtaposition est unique dans le monde antique.
Descendez jusqu'aux thermes romains, rue des Farges. En face, l'église St-Just, XVe siècle, façade XVIIIe, baldaquin.
Poursuivez par les rues des Farges, de Trion, puis des Macchabées. Au n° 12, vestiges de la basilique St-Just qui accueillit le concile de Lyon, entre 1245 et 1251.
Prendre à gauche, montée de Choulans, jusqu'aux mausolées romains, place Wernert.
Au 57 rue des Macchabées, voir l'église St-Irénée et la crypte des premiers martyrs chrétiens, en 177. Poursuivre jusqu'à la rue Commandant Charcot. En face et à gauche, le fort St-Irénée commandait les fortifications de la rive droite de la Saône.